Paiements électroniques : L’interopérabilité des transactions économiques vue par le gouvernement et le Gimac

Une réunion stratégique réunissant les représentants du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) autour du ministre gabonais de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, s’est tenue, le 16 juin, à Libreville. Le rendez-vous a notamment permis une réflexion sur l’interopérabilité des transactions économiques numériques afin de faciliter les paiements électroniques par carte ou mobile, de réduire les coûts, de simplifier les démarches et de sécuriser les transactions.

Le ministre gabonais de l’Economie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, présidant les travaux. © D.R.

L’interopérabilité des transactions économiques, dans le contexte des paiements numériques, était au cœur d’une séance de travail, le 16 juin, à Libreville. Présidée par le ministre gabonais de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, cette réunion a réuni autour d’une même table les représentants du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac). Objectif : échanger sur cet enjeu majeur pour connecter tous les acteurs – institutions, commerçants, opérateurs mobiles et banques- et réduire les coûts, simplifier les démarches et sécuriser les transactions.

La notion d’interopérabilité des transactions économiques désigne en effet la capacité des différents systèmes de paiement (banques, opérateurs de Mobile Money, etc.) à fonctionner ensemble, de manière transparente, pour permettre aux utilisateurs d’effectuer des transactions sans contrainte liée à leur fournisseur. «En d’autres termes, l’interopérabilité permet aux clients de différentes institutions financières ou opérateurs d’envoyer et de recevoir des paiements entre eux sans obstacle», soulignent les experts.

Dans ce sens, la rencontre de Libreville entre Mark Alexandre Doumba et les représentants du Gimac participait du renforcement de l’écosystème numérique national et sous-régional en vue, au final, de les connecter à une plateforme commune, inclusive et sécurisée.

«Plus de simplicité, plus d’inclusion et plus d’impact dans la vie quotidienne des Gabonais»

Quelques participants à la séance de travail. © D.R.

Pour le département chargé du Numérique, cela est important d’autant plus que l’initiative va faciliter les paiements électroniques du quotidien, par carte ou mobile, permettre à tous les commerçants, y compris informels, de rejoindre l’économie numérique, réduire les coûts, simplifier les démarches et sécuriser les transactions.

Les sources du ministère indiquent que «le QR Code porté par le Gimac permet déjà d’unifier les plateformes de paiement dans la sous-région». «Il offre une expérience fluide, rapide et interopérable, sans exclure les autres applications en usage», ajoutent nos sources.

Lors de ces échanges, d’autres questions ont été abordées à savoir «comment accéder plus facilement au crédit ? Doit-on supprimer ses autres applis de transfert d’argent ?» En réponse, il faut structurer son activité et en digitalisant ses paiements, dans le même temps, le Gimac est compatible avec les autres outils de paiement. «Une économie numérique efficace est une économie ouverte, équitable et sécurisée», indique le département en charge de l’Économie numérique

En conséquence, indique-t-on, l’interopérabilité «c’est donner à chacun une place dans le système économique et faire du numérique un véritable levier de développement».

«Dès les trois prochains mois, le ministère s’engage au déploiement effectif des solutions d’interopérabilité sur le territoire national, avec pour objectif : plus de simplicité, plus d’inclusion et plus d’impact dans la vie quotidienne des Gabonais», assure-t-on.