Perturbation de la distribution d’eau à Okala : la SEEG dénonce un acte de vandalisme

La station de traitement d’eau potable d’Okala est à l’arrêt depuis ce 23 juin, à la suite d’un acte de vandalisme ayant endommagé des équipements électriques essentiels. Si des quartiers de Libreville sont touchés par des perturbations dans la distribution d’eau, la SEEG, mobilisée, condamne cette atteinte à un service public vital.

Des câbles électriques sectionnés à la station d’Okala. © D.R.
Ce lundi 23 juin 2025, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a annoncé l’arrêt de la station de traitement d’eau potable d’Okala, à la suite d’un acte de vandalisme ayant visé ses installations électriques. Selon un communiqué de la compagnie, des câbles de connexion, en particulier ceux du compteur de l’armoire et du forage F2, ont été délibérément coupés, ce qui a entraîné l’arrêt du fonctionnement régulier de la station. Cet incident technique provoque depuis ce matin d’importantes perturbations dans la desserte en eau potable de plusieurs quartiers de Libreville, notamment Cité BGD, Okala Mikolongo, Okala Tankès et Okala Rivière.
Face à cette situation, les équipes techniques de la SEEG sont mobilisées sur le terrain pour remplacer les équipements endommagés et rétablir l’alimentation en eau dans les plus brefs délais. «Nous exprimons nos regrets aux clients touchés par ces désagréments et condamnons avec la plus grande fermeté cet acte de vandalisme qui nuit gravement à l’accès à un service public essentiel», indique le communiqué. La SEEG a également précisé que des mesures de sécurité renforcées ont été engagées pour prévenir de nouveaux incidents. Elle affirme que les auteurs de ces actes «n’échapperont pas à la rigueur de la loi».
Pour beaucoup, en s’attaquant à une station de traitement d’eau, les vandales ne sont pas seulement coupables d’un acte illégal, ils ont aussi compromis l’accès à un droit fondamental pour plusieurs citoyens. D’aucuns souhaitent que les autorités renforcent la surveillance et la sécurisation des sites sensibles tout en menant des enquêtes rigoureuses pour dissuader toute récidive. Mais au-delà de la réponse sécuritaire, ils invitent à réinterroger le rapport collectif aux biens publics.

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