Port-Gentil : Pour payer les visites prénatales de sa copine enceinte, il vole des ustensiles de cuisine 

Pour permettre à sa compagne enceinte de huit mois de faire ses visites prénatales, Yorith, 24 ans, n’aurait pas eu d’autre choix que d’aller dérober chez ses voisins un matelas à ressorts et des ustensiles de cuisine. Une mauvaise idée qui l’a conduit en prison, se privant par la même occasion de voir son enfant à la naissance. 

Yorith Christian N.M. ne verra pas son enfant à la naissance. © OMI

Yorith Christian N.M. ne verra pas son enfant à la naissance. À 24 ans, ce compatriote séjourne actuellement à la prison centrale de Port-Gentil. Et il risque d’y être pour plusieurs mois. Il aurait néanmoins tenté de jouer son rôle de futur père. Seulement, son choix n’a pas été le bon. Il dit regretter profondément l’acte qui lui est reproché.

Il y a quelques jours, le jeune homme, à la suite d’une plainte, a été interpellé à son domicile par la police judiciaire, sis au quartier dit Derrière la SEEG. La raison : il est soupçonné d’avoir volé dans une maison en construction non loin de la sienne où il vit avec ses parents. «J’ai volé un matelas à ressorts et un sac contenant des ustensiles de cuisine dans mon quartier», a-t-il reconnu lors de sa garde à vue, rapporte la page Facebook  Ogooué-Maritime Infos (OMI).

Voler pour payer les visites prénatales 

Yorith dit avoir commis ce larcin pour permettre à sa compagne de faire ses visites prénatales. «Ma petite amie est enceinte de huit mois. Et en ce moment, je n’ai aucune bricole. Si elle ne fait pas de visites médicales, cela peut entraîner des complications. C’est pourquoi je suis allé voler. Mais je regrette d’avoir fait ça», confie le futur père qui espérait donc vendre les effets dérobés pour payer les factures issues de ces visites chez le médecin.

Le jeune compatriote assure toutefois ne pas toujours avoir été un voleur. «J’avais pourtant un petit boulot dans un garage. Mais j’ai d’abord arrêté. C’est vraiment une erreur que j’ai faite en volant», a-t-il reconnu sans parvenir à toucher la sensibilité du juge qui a délivré à son encontre un mandat de dépôt.