[Communiqué] Présidentielle 2025 : Le « Rassemblement des Bâtisseurs » ouvre ses portes aux associations

La coordination nationale en charge des associations invite toutes les organisations associatives du Grand Libreville à adhérer à la plateforme « Le Rassemblement des Bâtisseurs », initiée par le président de la Transition et candidat à la présidentielle, Brice Clotaire Oligui Nguéma. Les inscriptions se tiendront ce samedi 15 mars au Palais des Sports de Libreville à partir de 10h00. Les modalités d’adhésion et les documents requis sont précisés dans ce communiqué.

Le « Rassemblement des Bâtisseurs » ouvre ses portes aux associations. © D.R.

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La coordination nationale en charge des Associations informe toutes les associations, fédérations, plateformes associatives, ONG, syndicats et toutes autres organisations à caractère associatif du grand Libreville désirant intégrer la plateforme « Le Rassemblement des Bâtisseurs » tout nouvellement lancée par le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma, candidat à l’élection présidentielle, que les enregistrements des adhésions se feront demain samedi 15 mars au Palais des sports de Libreville à partir de 10h00.
Chaque représentant de son organisation devra apporter les copies des documents suivants :
1. Récépissé définitif ou provisoire de l’association
2. Accusé de réception du ministère de l’intérieur
3. Quittance du journal officiel
Pour les associations, les syndicats et les ONG ne possédant pas encore ces documents, elles devront apporter les copies de leurs dossiers complets, à savoir :
• Statuts avec logo de l’association
• Le Règlement intérieur de l’association
• Procès-verbal de l’assemblée générale constitutive de l’association
• Tableau des membres du bureau de l’association avec leur numéro de téléphone et leur signature
• La liste des membres adhérents de l’association avec leur numéro de téléphone et leur signature
• Le cachet de l’association
Par ailleurs, la plateforme « Le Rassemblement des Bâtisseurs » informe le public que les adhésions peuvent également se faire en ligne sur notre site internet à l’adresse www.rassemblementdesbatisseurs.org
Enfin, nous informons le grand public que des équipes se déploieront sur l’ensemble du territoire et procèderont à l’enregistrement des associations, des fédérations, des syndicats, des ONG et tout autre plateforme associative les lundi 17 et mardi 18 mars. Les sites d’enregistrement dans les différentes provinces seront communiqués dans les prochaines heures.
Luck ONDIAS SOUNA
Coordinateur National Adjoint en charge des associations

7 Commentaires
Adopter cette approche, en tenant compte de la mentalité gabonaise, vous exposera à une dette envers une multitude d’individus que vous devrez récompenser par des nominations. Ces derniers, à leur tour, chercheront à gratifier leurs propres réseaux, entraînant une inflation des postes attribués. Au terme de l’élection, vous serez contraint de nommer un gouvernement pléthorique, avec une cinquantaine de ministres, au détriment de l’efficacité de l’État. Des associations de dix membres se mobiliseront dans l’espoir d’obtenir une place, créant un cercle vicieux d’attentes et de concessions.
Or, le président Oligui bénéficie déjà d’un soutien spontané et sans précédent de l’élite politique, syndicale, intellectuelle, associative et religieuse. Jamais un chef d’État en exercice n’a rassemblé autour de lui un tel consensus, au point qu’il n’existe pratiquement aucune opposition structurée. Même Bilie Bi Nze, perçu comme le principal leader de l’opposition, se retrouve isolé, entouré de figures peu influentes. Une opposition sans véritable poids politique est une anomalie dans notre histoire. D’ailleurs, des personnalités comme Fabienne Essola et Nicole Asselé, qui apportaient un semblant de notoriété à ce camp d’ACCBN, ont déjà quitté le navire, il n’a pas pu les convaincre.
Dès lors, quel est l’intérêt d’inviter ces associations, qui bien souvent ne représentent que leurs dirigeants plutôt que leurs adhérents ? Une telle démarche ne reviendrait elle pas à se créer des obligations inutiles et à s’affaiblir politiquement ? Oligui est aujourd’hui l’homme politique le plus populaire du pays et n’a aucun adversaire sérieux. Luc Ondias, Kevin Nzigou, ne laissez pas le président s’enliser dans un endettement politique qui compromettra les moyens nécessaires à la construction du pays au profit de créanciers opportunistes.
Après avoir vu Ossimane débattre avec Bilie Bi Nzé comme si on se trouvait dans un corps de garde du Grand Nord, je me suis demandé si c’est avec ces mentalités rétrogrades que le nouveau président va compter.
Monsieur Oligui Nguéma, le peuple vous aime. Vous n’avez pas besoin de tous ceux-là qui nous rappellent les Régimes des Bongo, basés sur des gens qui ont conduit un pays riche comme le Gabon à la ruine. Depuis Okoua en Egypte, les sorciers disent attention attention au Kounabélisme de République Bananière. 18 ministères seraient suffisant. Les pays de plus de 60 millions d’habitants comptent entre 18 et 22 ministres. Relevez les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités et le Smig pour qu’enfin dans ce pays riche appelé Gabao par les Portugais,son peuple puisse enfin vivre mieux, sans misère et sans aller mendier un poste, et que les prochains Conseils des Ministres ne soient plus une affaire de nominations au Corps de Garde. Il y a sûrement des gens compétents et on n’a pas besoin d’être Docteur en Economie pour bien gérer un pays. Seule la compétence sur le terrain compte.Dorénavant, vérifiez bien les CV fantaisistes. Exigez des recommendations et des preuves. Un Cv peut être aussi faux que l’acte de naissance d’Ali Bongo, né au Biafra, et tout le monde le savait.
Je représente l’ONG La Chaine. Nous désirons aberer à la plateforme. 077-52-73-50
Oligui Nguema est soutenu par les mêmes, comme jadis avec Ali Bongo. Mais c’est pour faire quoi ? Sa vision pour le pays vous la connaissez ? C’est un pur produit du système Bongo Ondimba. Ne rêvez pas, nous sommes foutus.
Mon commentaire fait suite à ceux de Messieurs Akoma Mba et Gayo.
Deux constats:
1-. Les dégâts cognitifs causés par l’idéologie du PDG restent prégnants dans le pays: donnons lui un nom, le « kounabélisme ». Le Larousse illustré pourra s’enrichir d’un nouveau mot;
2-. Le déterminisme social (Concept rationalisé par Pierre Bourdieu) reste entier comme une forme de discrimination positive/négative.
Tentons de comprendre le second constat.
Le diplôme donne des compétences théoriques. C’est l’expérience de terrain qui forge le « capital humain ». L’exemple de Mays Mouissi est intéressant à double titre.
Titre 1-. Il a montré les insuffisances du régime d’ABO par un simple calcul de proportionnalité : 12% de réalisations en 14 ans. En cela, il est « un genie » parce que le premier à le faire et pourtant il n’est ni docteur en maths ni docteur en économétrie;
Titre 2-. Un docteur est avant tout un professionnel de la recherche scientifique. Son travail vise à expliquer les phénomènes de son champ d’étude sur la base d’hypothèses (fausses en principe) mises à l’épreuve des faits. Ce qui le différencie de l’expert lequel cherche des solutions applicables à court terme.
Le chercheur n’offre pas un cadre normatif mais explicatif provisoire.
La multiplication des soutiens au Général B.C Oligui Nguema n’apporte rien au débat démocratique. On a plus l’impression d’un effet de manche et d’une forme d’opportunisme généralement constaté à l’approche des élections.
Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, si et seulement si, le débat des idées avaient lieu. Pour le moment, on n’est loin. Comme quoi, notre (demie) démocratie » (nous avons les institutions) sera toujours une musique sans instruments.
Cordialement.
Mon commentaire fait suite à ceux de Messieurs Akoma Mba et Gayo.
Deux constats:
1-. Les dégâts cognitifs causés par l’idéologie du PDG restent prégnants dans le pays: donnons lui un nom, le « kounabélisme ». Le Larousse illustré pourra s’enrichir d’un nouveau mot;
2-. Le déterminisme social (Concept rationalisé par Pierre Bourdieu) reste entier comme une forme de discrimination positive/négative.
Tentons de comprendre le second constat.
Le diplôme donne des compétences théoriques. C’est l’expérience de terrain qui forge le « capital humain ». L’exemple de Mays Mouissi est intéressant à double
titre.
Titre 1-. Il a montré les insuffisances du régime d’ABO par un simple calcul
de proportionnalité : 12% de réalisations en 14 ans. En cela, il est « un genie » parce que le premier à le faire et pourtant il n’est ni docteur en maths ni docteur en économétrie; il a par ailleurs entrepris des réformes importantes au sein du Ministère de l’économie et des finances. Son éviction m’interroge et me fait observer de l’existence d’un decoupage « géopolitique » dans les hautes fonctions d’état.
Titre 2-. Un docteur est avant tout un professionnel de la recherche
scientifique. Son travail vise à expliquer les phénomènes de son champ d’étude sur la base d’hypothèses (fausses en principe) mises à l’épreuve des faits. Ce qui le différencie de l’expert lequel cherche des solutions applicables à court terme.
Pour son développement, notre pays a besoin de l’ensemble de son capital humain. Le chercheur n’offre pas un cadre normatif mais explicatif provisoire.
En conclusion:
La multiplication des soutiens au Général B.C Oligui Nguema n’apporte rien au débat démocratique. On a plus l’impression d’un effet de manche et d’une forme d’opportunisme généralement constaté à l’approche des élections.
Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, si et seulement si, le débat des idées avaient lieu. Pour le moment, on en n’est
loin. Comme quoi, notre (demie) démocratie » (nous avons les institutions) sera toujours comme une musique sans instruments.
Cordialement.
La première épouse du général Oligui est Colonel des douanes, son fils Brandon même pas 35 ans est lui aussi Colonel des douanes. Ekieee!!! Vous trouvez cela normal ? Ce pays ne va jamais se développer.