[Présidentielle] : Des observateurs du ROC empêchés d’exercer

Alors qu’approche la fermeture des bureaux de vote prévue pour 18 heures, les Gabonais continuent d’affluer dans les différents centres du pays. Le premier point du Réseau des observateurs citoyens (ROC) fait état du refus d’accès à ses représentants dans certaines localités comme Mitzic, Angondjé et Akiéni. Des incidents réglés qui entachent néanmoins un scrutin ayant enregistré de nombreuses avancées en termes d’organisation.

Vue d’un centre de vote à Libreville. © D.R.
Ce samedi 12 avril marque une étape cruciale pour le Gabon avec l’ouverture des opérations électorales visant à élire le prochain président de la République. Ce scrutin, premier depuis la transition amorcée en septembre 2023, mobilise 920 200 électeurs répartis dans 3 037 bureaux de vote à travers le pays et à l’étranger. Le Réseau des observateurs citoyens (ROC), acteur clé de la transparence électorale, a déployé 500 observateurs dans plus de 2 000 bureaux de vote.
Une Situation Room, installée à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, centralise les données collectées en temps réel. Entre 7 h et 9 h, les premières observations révèlent que 74 % des bureaux ont ouvert à l’heure, 99 % disposent du matériel électoral, et 96 % ont vérifié l’intégrité des urnes. Cependant, seulement 32 % des bureaux offrent des aménagements pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.
Malgré ces avancées, des incidents ont été signalés, notamment des refus d’accès aux observateurs dans certaines localités comme Mitzic, Angondjé et Akiéni. Le ROC a engagé une médiation avec les autorités compétentes pour résoudre ces problèmes.
Dans un appel à la mobilisation, le ROC exhorte les citoyens à voter dans le calme et la sérénité, tout en invitant les autorités, la société civile et les médias à garantir un processus transparent et impartial. La communauté internationale est également sollicitée pour accompagner le Gabon dans cette étape démocratique tout en respectant sa souveraineté.
Le ROC promet de suivre le déroulement du scrutin avec vigilance et de fournir des mises à jour régulières pour assurer une observation neutre et crédible. Ce scrutin, qui pourrait nécessiter un second tour, représente un moment décisif pour l’avenir politique et institutionnel du Gabon.

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