Dans un élan de solidarité et d’engagement, les femmes des neuf provinces du Gabon à l’initiative du mouvement «Mbela Bâ Kasse», se sont réunies pour manifester leur soutien à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition. Cette mobilisation était également l’occasion de réaffirmer leur attachement à la première dame, Zita Oligui Nguema, qu’elles considèrent comme un symbole d’espoir. Ce, en lui offrant une Bible, symbole fort de foi, de guidance morale et spirituelle.

Zita Oligui Nguema entourée des femmes, le 17 mars 2025. © Com. première dame

 

Sous l’initiative de « Mbela Bâ Kasse » en langue Nzébi, qui signifie en français « l’appel des femmes », les femmes des neuf provinces du Gabon se sont réunies pour manifester leur soutien à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition et leur attachement à son épouse, Zita Oligui Nguema. «Ce rassemblement est strictement familial et nous avons tenu à honorer notre fille, notre sœur, notre mère, notre arrière-grand-mère, en fonction des différents clans. Ces femmes sont venues nombreuses, animées par l’amour et la solidarité», a déclaré Chantal Myboto, la coordinatrice dudit mouvement.

Les femmes, pilier essentiel

Venues de diverses localités telles que le Grand-Libreville, Lébamba, Dienga, Popa, Mounana, Malinga, Koulamounou, Moanda, Mbigou, Iboundji, Mimongo et Bakoumba, ces femmes ont tenu à exprimer leur reconnaissance envers Zita Oligui Nguema. «Merci pour le rôle important que vous avez joué tout au long de cette transition. Vous êtes un socle autour de votre époux, une référence pour le peuple gabonais, une mère et une sœur exemplaire. Nous vous accompagnerons dans cette nouvelle page qui s’ouvre pour notre pays», ont-elles clamé avec ferveur, à travers la voix de Chantal Myboto.

À travers cette mobilisation, les participantes ont souligné l’importance du rôle des femmes dans la transition politique en cours et la présentielle à venir. «Le président a besoin des femmes. Il a besoin de notre soutien. Les femmes sont un pilier. Moi qui ne fais jamais de politique, je me sens motivée à montrer que moi aussi, je suis une pierre dans l’édifice qui se construit», a témoigné une participante. Pour elle et les autres, Zita Oligui Nguema incarne aujourd’hui l’espoir de la femme gabonaise. «La femme gabonaise se sentait déjà délaissée dans son propre pays. Elle nous redonne espoir par sa manière d’être, de se comporter et de faire les choses», a déclaré une autre.

Un symbole fort d’engagement et de spiritualité

Le Palais des sports était archicomble, le 17 mars 2025. © Com. première dame

«Nous sommes derrière elle et nous soutenons le général», ont affirmé les femmes rassemblées. Pour marquer leur engagement et sceller leur soutien, elles ont offert une Bible à Zita Oligui Nguema. Ce geste, chargé de sens, symbolise un engagement moral et spirituel dans le cadre de la transition en cours. La Bible représente non seulement la foi et la guidance divine, mais elle est aussi un rappel des valeurs de sagesse, de patience et de résilience, des vertus que la femme incarne au sein de la société. En offrant ce symbole sacré, les femmes expriment leur confiance en Zita Oligui Nguema pour guider avec droiture et intégrité, tout en portant haut les aspirations des femmes gabonaises.

Cette rencontre démontre une fois de plus que les femmes occupent une place centrale dans le paysage politique et social du Gabon, prêtes à œuvrer pour un avenir meilleur aux côtés du président de la transition et de la Première dame. L’ampleur de cette mobilisation en est la preuve : le Palais des Sports de Libreville a été rempli par une foule massive de femmes, au point que nombre d’entre elles n’ont pas pu accéder à l’intérieur faute de place. Cet engouement assez évocateur de leur détermination et de leur engagement sans faille en faveur de cette transition et du couple présidentiel.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Renéssance dit :

    Même si c’était la femme du « diable » toutes les femmes Gabonaise la suivront… Avec la femme de Ali Bongo (Sylvia Bongo) c’était la même chose on reprend les mêmes et on recommence.

  2. Rapha dit :

    Ok d’accord. A partir de maintenant ne venez plus vous plaindre, tout est parfait dans ce pays. Il n’y a plus de détournements d’argent, la cnamgs paie les pharmacies, à l’hôpital tout est parfait, les retraites sont à jour. Vos enfants ont trouvé du travail etc… Peuple maboule ça fait 65 ans que tu croupis dans la misère, quand vas-tu te réveiller !

  3. Yann Levy Boussougou-Bouassa dit :

    Beaucoup de respect pour nos mères, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un rire nerveux devant ce spectacle affligeant. Hier c’était « maman Sylvia ». Aujourd’hui, c’est « maman Zita ».

    Je me souviens de ce débat sur Gabon 24 sur le rôle de la jeunesse dans la vie politique et cette intervention brillante d’une jeune dame (je ne me souviens plus de son nom) qui nous expliquait globalement que notre jeunesse est infantilisée et que son rôle se limitait à celui de saltimbanque (le terme employé était moins incisif). Mais songez un peu à qui les élève. De Tocqueville disait que les circonstances qui ont accompagné la naissance d’un peuple, son développement, influent sur le reste de sa carrière ; et qu’un peuple se ressent toujours de son origine. Ce constat est aussi réalisable à l’échelle individuelle (d’ailleurs De Tocqueville part d’abord de la situation de l’individu et fait un constat qu’il étend à la société). Les enfants ne cessent de mimer leurs parents, dans le meilleur, et surtout dans le pire (dans le cas présent). Notre démocratie n’en sort pas grandi.Le débat intellectuel est rare. Tout n’est que pathos et distraction. Seuls les problèmes sont sérieux.

    Ce type de folklore était sans doute bienveillant dans l’Afrique traditionnelle et précoloniale, aujourd’hui il dégage une odeur méphitique et est le symptôme d’un immaturité politique, d’une obséquiosité et une décadence généralisées.

    Nous sommes dans uns société qui ne valorise pas l’homme, mais la puissance. Que Madame Oligui Nguéma ne se laisse pas griser par ces « visages riants, véritables théâtres de mensonges, car la vérité est austère ». Maman Sylvia en sait quelque chose.

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