Les récents ralliements à la majorité présidentielle ou les dernières adhésions au Parti démocratique gabonais (PDG) démontrent, selon le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), l’isolement du pouvoir en place qui chercherait par ce stratagème à se donner une «once de popularité».

Le porte-parole 2 Alain Michel Mombo. © Gabonreview

 

A la faveur de son récent conseil exécutif extraordinaire, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’est permis de commenter les derniers développements de la situation politique nationale que l’on pourrait qualifier de «grand chambardement dans l’opposition», à l’initiative du pouvoir en place en vue de l’échéance de 2023. Pour Alexandre Barro Chambrier et ses patriotes, les rapprochements de ces personnalités avec le pouvoir aident en réalité à une réelle «clarification» dans les rangs de l’opposition.

«Ces ralliements loin d’affaiblir l’opposition patriotique, démontrent l’isolement du pouvoir en place qui cherche par ce stratagème à se donner une once de popularité en utilisant les moyens les plus sordides pour débaucher les éléments vulnérables et exténués par la durée du combat» a indiqué le porte-parole 2 Alain Michel Mombo. Ce dernier invite l’opposition à mettre à profit cette situation pour s’interroger sur ses méthodes de lutte, sa capacité de mobilisation et sa stratégie de conquête du pouvoir.

Pour le conseil exécutif du RPM, le caractère cyclique de ces opérations d’«entrisme» confirmerait la volonté du pouvoir en place et de ceux qui tirent les ficelles au PDG de maintenir le statu quo pour se faire une «santé politique». Car, estime-t-il, malgré toutes ces opérations de charme, la situation du Gabon et des Gabonais n’est pas près de s’améliorer. «Le RPM invite donc les Gabonais à ne pas se laisser distraire par ces manœuvres. Ils doivent demeurer vigilants et tordre le cou à ces pratiques qui n’honorent pas la démocratie et jettent le discrédit sur l’opposition toute entière».

Le RPM appelle ses militants ainsi que le peuple gabonais à demeurer sereins et vigilants, à ne pas se détourner de la lutte, à s’unir et à s’armer de patience pour mettre un terme à la descente du pays vers l’abîme. Car, «seule la poursuite résolue de la lutte pour l’alternance et le changement constitue l’unique moyen de parvenir à la transformation véritable du Gabon, ainsi qu’à l’amélioration des conditions d’existence de son peuple».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Djibril NGUEM'ONGWA dit :

    Le déterminisme du peuple n’a jamais amené l’opposition au pouvoir. Si J. H Aubame, Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou, André Mba Obame, Jean Ping n’ont pas accédé au pouvoir, ce n’est pas ABC qui l’atteindra. Je mets ma main au feu. Il aura peut-être une audience auprès du peuple, mais accéder au pouvoir au Gabon, c’est tout autre chose. Il va dépenser les petits que papa Chambrier à laissé et les petites économies qu’il a pu engrangé, mais ce qui est d’accéder au pouvoir, c’est tout autre chose. Même s’il tissé des liens avec les forces inconnues. En ce siècle,le pouvoir appartient aux Bongo. Il serait même mieux de repartir au parti unique que de créer des partis dits de l’opposition qui n’apportent aucune plus value dans la marche démocratique au Gabon. Plutôt beaucoup plus de morts, des exilés, des prisonniers ou encore des exclus. Au temps du parti unique il n’y avaient pas autant de crimes impunis, de détournements de deniers publics, d’injustice, des éléphants blancs et j’en passe. Les pays d’Asie avec un seul parti, ils développent leurs pays. Pourquoi ne pouvons nous pas le faire en Afrique et au Gabon en particulier ? Depuis que la démocratie existe sous l’équateur, c’est du foufou, du n’importe quoi. Que ces leaders se retrouvent pour examiner comment nous pouvons repartir au parti unique en implantant de nouvelles base de gouvernance. Sinon c’est peine perdue À l’intérieur d’un grand parti de masse, il peut y avoir des tendances de gauche, d’extrême gauche, de droite, d’extrême droite et du centre. La ce serait plus cohérent et tout les camps auront un regard avisé sur l’évolution du pays à travers les décisions qui se prendront aux sommets de nos institutions. Voici ce que je pense de mon Gabon après multiples réflexions. I faut que nous nègres apprenons à décider de notre destin au lieu que c’est l’exagone qui vient toujours nous donner le cap. Il faut que ça s’arrête.

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