Rencontre d’Ankara : Hommage, écoute et engagement présidentiel envers la diaspora gabonaise en Turquie

En marge de sa visite en Turquie, le président, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré le 30 juillet à Ankara les Gabonais vivant dans le pays. Un moment d’hommage, d’écoute et d’échanges directs, au cours duquel la diaspora a exprimé ses préoccupations et reçu l’assurance d’un accompagnement renforcé de la part des autorités.

Brice Clotaire Oligui Nguema s’adressant aux Gabonais de Turquie. © Communication présidentielle
Le 30 juillet à Ankara, dans le cadre de sa visite officielle en Turquie, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rencontré la communauté gabonaise vivant dans le pays. Un moment à la fois solennel et chaleureux, marqué par une minute de silence en hommage à « Dina », un compatriote récemment décédé à Karabük, et des échanges francs entre le chef de l’État et ses concitoyens. Prenant la parole au nom de la diaspora, un représentant de la communauté a salué l’importance de cette visite.

Instantané de la rencontre. © Com. présidentielle
«Votre rencontre avec votre homologue turc constitue non seulement un grand espoir pour le Gabon, mais aussi pour les Gabonais résidant en Turquie. Elle permettra, nous en sommes convaincus, une montée en gamme de notre coopération et produira des effets bénéfiques pour nos populations, notamment celles installées ici», a-t-il déclaré. Les représentants de la diaspora n’ont pas manqué d’exposer les difficultés auxquelles ils sont confrontés : accès limité aux stages et à l’emploi, lenteurs administratives persistantes, retards récurrents dans le paiement des bourses. Autant de préoccupations légitimes qu’ils souhaitent voir résolues.
Ce, en réaffirmant leur engagement à contribuer activement au développement du Gabon à l’issue de leur formation. Face à ces doléances, le président Oligui Nguema s’est voulu rassurant et déterminé. «Qu’il s’agisse de l’amélioration des services consulaires, de l’accès aux services administratifs ou des problèmes de sécurité, j’ai instruit le ministre des Affaires étrangères en charge de la diaspora de vous apporter tout le soutien nécessaire et de tout mettre en œuvre pour répondre efficacement à vos attentes légitimes», a-t-il indiqué.
Dans un appel au civisme et à l’organisation, il a également exhorté les ressortissants gabonais à s’enregistrer auprès de l’ambassade. «Vous êtes 500, mais seulement 350 sont recensés. Faites-vous enregistrer. L’ambassade, c’est votre maison, celle qui vous protège. C’est le seul lieu où vos préoccupations peuvent être entendues et traitées comme il se doit», a-t-il dit.

1 Commentaire
Les gabonais pensent le monde est encore comment 30 ans après?La corruption, détournement, la dette, injuste et sa manipulation manque de l’indépendance judiciaire, et la pauvreté qui laisse la majorité de la population dans la misère, tous ses mots les hommes ne vont pas prendre le RISQUE D’UN PAYS COMME LE GABON.