Au lendemain de la célébration au Gabon de la Fête de l’Indépendance et de la Journée nationale de la Libération, le président français Emmanuel Macron a dépêché son Conseiller Afrique, Jérémy Robert, avec un message pour son homologue gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema. Une visite appréciée par le palais présidentiel, qui rappelle qu’à ce jour, la France demeure le premier investisseur étranger au Gabon.

Brice Clotaire Oligui Nguema et Jérémy Robert, Conseiller Afrique d’Emmanuel Macron, le 2 septembre 2025, à Libreville. © Com. présidentielle

 

Mardi 2 septembre 2025, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience Jérémy Robert, Conseiller Afrique d’Emmanuel Macron. Le collaborateur du président français «est venu réaffirmer la qualité des relations privilégiées d’amitié et de coopération qui unissent la République gabonaise et la République française», renseigne la Communication présidentielle selon laquelle, au cours de cet entretien, l’émissaire «a par ailleurs transmis l’engagement renouvelé de [la France] à accompagner les priorités définies par le chef de l’État et le gouvernement de notre pays, notamment face aux défis économiques, de développement, ainsi qu’aux grandes problématiques internationales et globales».

Et si Libreville apprécie les intentions de Paris, c’est que, rappelle-t-on au bord de mer,  «la France demeure, à ce jour, le premier investisseur au Gabon». Mieux, le pays affiche «des perspectives de coopération prometteuses pour l’avenir». Ce qui rassure davantage les autorités gabonaises convaincues de la solidité des relations économiques entre les deux États, portées par des entreprises françaises actives dans des secteurs clés, tels que les hydrocarbures, les infrastructures, les services, et l’agro-industrie. Cette position dominante, croit savoir le Conseiller Afrique de Macron, est également le fruit d’un engagement de long terme, marqué par la confiance mutuelle et la stabilité des échanges.

«La relation est excellente entre nos deux pays. Elle est ancienne, elle est historique. Je suis venu porter un message d’amitié, de soutien au Gabon face aux défis actuels. Ils sont nombreux. Ce sont des défis qu’on a en commun. Il y a les défis économiques de développement, il y a les défis internationaux, les défis pour les questions globales. Il y a des perspectives importantes et nous sommes là pour accompagner les priorités du Président et les priorités du gouvernement gabonais.», a-t-il déclaré à la presse au terme de l’entretien.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Il aurait fallu accorder au Gabon et au Congo les parts qui leur reviennent dans Total, et au Gabon celles liées à Areva et Eramet. Ce sont les richesses de ces pays qui ont permis d’enrichir et de développer ces entreprises. Mais vous avez trop longtemps privilégié vos propres intérêts, si bien qu’il n’y a désormais plus rien à partager.

    Désormais, nous nous tournerons vers d’autres partenaires : les Émirats, le Japon ou les États-Unis. À moins que vous ne corrigiez ce que vous avez compromis en matière de développement partagé. Car un partenariat exclusif n’a de sens que lorsqu’il repose sur une prospérité équitablement partagée.

    Il est donc nécessaire de réduire l’influence de la France afin de rééquilibrer les relations, puisqu’elle refuse d’assumer le prix juste d’un partenariat véritablement exclusif.

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