Repenser les leviers économiques mondiaux : le Gabon à la FFD4 à Séville

Mandaté par le président de la République, le ministre d’État Henri-Claude Oyima conduit la délégation gabonaise à la 4e Conférence internationale sur le Financement du Développement (FFD4), qui se tient à Séville du 30 juin au 3 juillet 2025. Une opportunité stratégique pour le Gabon de participer à la refonte de l’architecture financière mondiale, en vue d’un développement plus inclusif et soutenable.

Le ministre d’État Henri-Claude Oyima conduit la délégation gabonaise à FFD4, qui se tient à Séville du 30 juin au 3 juillet 2025. © D.R.
À l’heure où les défis planétaires exigent des réponses urgentes et coordonnées, Séville accueille du 30 juin au 3 juillet 2025 la 4e Conférence internationale sur le Financement du Développement (FFD4). Convoquée en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement, cette rencontre de haut niveau entend jeter les bases d’un cadre financier mondial renouvelé. Celui-ci vise à mobiliser plus efficacement les ressources indispensables à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), à l’horizon 2030.
Représentant le Gabon, le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie chère, Henri-Claude Oyima, prend part aux travaux, sur instruction du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une participation stratégique pour le pays, désireux de repositionner sa politique de développement dans une logique de financements innovants, diversifiés et pérennes.
La présence du Gabon à cette conférence témoigne de sa volonté d’intégrer activement les dynamiques internationales de réforme. Les discussions s’articulent autour de thématiques clés telles que la soutenabilité de la dette, la mobilisation du capital privé, l’orientation des investissements vers des résultats concrets et la transformation des institutions financières multilatérales.
En s’alignant sur les axes du Pacte pour l’avenir de 2024 et du Programme d’action d’Addis-Abeba de 2015, le Gabon cherche à renforcer sa crédibilité auprès des bailleurs de fonds et à mieux capter les flux de capitaux destinés aux pays émergents. Face à cette urgence, le pays compte faire entendre sa voix sur les solutions durables, en plaidant pour une meilleure accessibilité des financements concessionnels, une rationalisation des procédures multilatérales et un soutien accru à l’innovation financière en Afrique.
Pour Libreville, la FFD4 représente bien plus qu’une tribune diplomatique : elle est une rampe d’accélération vers une croissance durable et résiliente. En participant activement aux réflexions mondiales sur la transformation du financement du développement, le Gabon ambitionne de se positionner comme un partenaire crédible et réformateur sur la scène internationale.
Outre les gouvernements et les agences des Nations unies (FMI, Banque mondiale, OMC, ECOSOC), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) joue un rôle central dans les débats.

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