RPM : Barro Chambrier suscite l’espoir dans le Haut-Ogooué

En tournée régionale du Rassemblement pour la patrie et la modernité depuis huit mois déjà, l’étape de la province du Haut-Ogooué a affiché au président Barro Chambrier une tout autre image que celle de la province inféodée au parti au pouvoir. Mobilisés et déterminés, les Altogovéens ont dit leur ras-le-bol de ne rien voir s’améliorer dans leur quotidien.

Barro Chambrier invitant le peuple altogovéen à oser l’alternance. © D.R.
Débutée le 19 août par la ville de Bakoumba à Moanda, en passant par Franceville, l’étape altogovéenne de la tournée régionale du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a permis à la délégation conduite par Alexandre Barro Chambrier d’évaluer le niveau de détresse de ses hôtes et de susciter en ces derniers, l’espoir de s’affranchir du joug du pouvoir en place pour parvenir à une alternance politique et un changement véritable.
Dans son message le leader du RPM s’est dit honoré par la qualité de l’accueil et surtout le niveau de la mobilisation, en dépit des restrictions liées au Covid-19 qui imposent des rencontres en comités réduits. Une traduction de la soif de s’accrocher à une branche d’espoir, en ce moment où le pays connait une régression vertigineuse dans tous les domaines.
«Nous sommes venus ici chez nous, parce qu’on ne pourra pas construire le Gabon sans le Haut-Ogooué. Nous ne pouvons pas accepter de voir le pays aller fatalement vers le déclin total. Il est temps de faire en sorte que notre pays reparte de l’avant. Nous avons la compétence pour concevoir une économie pour que les Gabonais jouissent des fruits de la croissance», a déclaré Alexandre Barro Chambrier.
On ne peut plus continuer comme ça

© D.R.
Présentée comme une province acquise au parti au pouvoir et assise sur des ressources extractives de valeur, le Haut-Ogooué croupit pourtant comme toutes les autres sous le poids de la pauvreté. Heurtés par ces contradictions, les Altogovéens n’entendent plus cautionner cet état de fait. Ils ont déclaré leur ras-le-bol de ne rien voir s’améliorer dans leur quotidien.
Pour le patriote Alexandre Barro Chambrier, il appartient aux populations de demeurer déterminées, et de saisir chaque opportunité pour parvenir à une alternance et un changement véritable. «En quoi vous profite l’enrichissement de ceux qui gèrent le pouvoir ? », a-t-il questionné. Devant des conditions de vie ne pouvant le laisser indifférent, le leader du RPM a rassuré les Altogovéens sur les prétendues craintes d’un avenir cauchemardesque au lendemain d’une alternance au sommet de l’État.
A propos d’une opposition supposée disloquée, avec des ralliements au PDG, Barro chambrier estimé qu’il faut «reconstruire la cohésion de l’opposition. Même s’il y a des sons de cloches divergents, l’objectif reste le même : parvenir à l’alternance, car ça ne peut plus continuer comme ça». Le leader du RPM et sa délégation vont sillonner les autres départements de la province jusqu’à la semaine prochaine. En plus de ces rencontres d’échanges interactifs, le président du RPM procède également à l’installation des structures de base.

7 Commentaires
Merci monsieur le Président,ça n’a pas encore commence mais regardez déjà?C’est juste un avant gout,vous saurez au moment venu il faut déjà penser a d’autres stratégies de fraudes.Rien pour vous depuis 1993 toujours KO. Dites merci a la cour constitutionnelle.
Vous perdez votre temps en battant campagne. 2023, même si vous y allez, c’est peine perdue. Vous êtes quand de vrais têtus ! Après toutes ces élections de mascarades, vous souhaitez quand même vous présentez encore ? Qu’est ce qui peut bien se passer dans vos têtes, Seigneur ?
Entre celui qui refuse de se résigner et continue á croire que même après 99 hold up électoraux, le 100ième peut échouer et celui qui dit de ne plus aller aux urnes sans donner sa Solution miracle et les moyens de sa mise en place, le plus idiot est celui qui pense que les gabonais doivent continuer à boycotter les élections inutilement. Vous avez boycotté en 2016, les dernières législatives aussi, celà non plus n’a pas fait partir les Bongo. Bien au contraire jusqu’à ce jour seul les élections ont souvent permis d’affaiblir ce régime quand les boycotts facilient sa regénératiin. 2016 a prouvé qu’avec une plus grande mobilisation, la fraude n’est pas invincible. La fraude du Haut-Ogooué n’aurait peut-être pas suffit à sauver ce régime si vous n’aviez pas privé le camp du changement de milliers de votre avec vos appels constants au boycott et à la résignation. Se servir de la fraude pour décourager les partisans du changement, vous êtes alliés au pdg dans cette entreprise.
@ Gayo, très bonne analyse. Tous mes encouragements à ABC. La politique au Gabon est comme une femme, à beau refuser vos avances, elle finira par céder.
Merci. Bonne continuation. L’avenir nous le dira.
je vais te donner un conseil même pour ta vie. le succès appartient à ceux qui n’abandonne jamais. la fraude n’est pas éternel, sa une date d’expiration. retiens cela chère défaitiste. il arrivera un temps et ce temps arrive ou la fraude ne passera pas, même pas les militaires pour vous maintenir. retiens une chose et note ceci, l’exemple de la RDC en 1997, et de la cote d’ivoire en 2011 va se reproduire dans cette nation en 2023 que les bongos-pdg ou la France le veulent ou pas, car ce qui se prépare l’avenir nous le dira. il y a un temps pour toutes choses, et le temps de la fraude et du maintient par la force va se stopper que tu le veux ou pas. je sais que même dans ta vie tu te résigne tjrs, c’est dommage pour toi et un mauvais exemple pour tes enfants. reste avec ton principe de défaite
On ne renonce jamais au combat. Si MANDELA l’avait fait l’Afrique du Sud ne serait jamais libérée. Le peuple finira un jour par chasser ces incapables que les péripéties de l’histoire ont installé au pouvoir. Ceux qui confisquent le pouvoir aujourd’hui n’ont aucune raison de le faire. C’est accidentellement qu’ils sont arrivés là. Ils finiront un jour par dégager, car les générations changent. En conclusion, le combat doit se poursuivre. Les hommes passent et le Gabon reste, on doit tout faire pour un meilleur avenir de nos enfants les leurs sont en Europe et en Amérique où ils possèdent des biens et fréquent pour certains de grandes universités. Leurs enfants viendront perpétuer cette situation si on ne fait rien. Vaut mieux réagir maintenant que de faire subir plus tard à nos enfants les conséquences de notre inaction.