La Sobraga a rendu hommage, le 26 septembre 2025 à Libreville, à 89 de ses collaborateurs pour leur engagement et leur loyauté. En présence du ministre du Travail, Patrick Barbera Isaac, ces distinctions – médailles d’or, d’argent et de bronze – ont salué des décennies de service exemplaire et rappelé l’importance du capital humain dans la réussite de l’entreprise et dans le développement socio-économique du Gabon.

Le ministre du Travail gratifiant un agent de la Sobraga, le 26 septembre 2025 à Libreville. © GabonReview

 

Le ministre du Travail, du Plein emploi et du Dialogue social, Patrick Barbera Isaac, a présidé, le 26 septembre 2025, dans un hôtel d’Owendo, la cérémonie de décoration de 89 agents de la Société des boissons rafraîchissantes du Gabon (Sobraga).

Le DG de la Sobraga et le ministre du Travail lors de leur discours et photo de famille à l’issue de la cérémonie. © GabonReview

La cérémonie a mis en avant la fidélité, la loyauté et l’abnégation de plusieurs générations de salariés. 13 agents ont reçu la médaille d’or, en reconnaissance de 30 années de service ininterrompu ; 15 autres se sont vu décerner la médaille d’argent pour 20 années de carrière ; enfin, 61 collaborateurs ont été distingués par la médaille de bronze pour une décennie de dévouement et de rigueur professionnelle.

Des collaborateurs au cœur du succès de l’entreprise

S’adressant aux récipiendaires, le directeur général de Sobraga, Xavier Jaffret, a souligné que ces distinctions honorent des parcours exemplaires et traduisent l’importance du capital humain dans la réussite de l’entreprise. «Aujourd’hui décorés, vos parcours, vos efforts et vos sacrifices témoignent que ce sont les femmes et les hommes de cette entreprise qui matérialisent notre vision : être l’entreprise préférée des Gabonais et un acteur régional de référence dans le management de la qualité, la capacité d’innovation et l’engagement citoyen», a-t-il déclaré.

Le dirigeant a également insisté sur la reconnaissance de toute l’entreprise envers ses salariés. «Comptez sur moi pour continuer, avec vous, à bâtir une entreprise qui conjugue performance économique, innovation, respect de l’environnement et engagement citoyen. Soyez fiers de vos parcours et regardons ensemble vers l’avenir avec confiance et détermination», a-t-il ajouté, invitant chacun à poursuivre dans cette dynamique collective.

La reconnaissance de l’État pour l’effort consenti

Le ministre du Travail n’a pas manqué de rappeler que la médaille du travail est plus qu’une simple décoration. Elle symbolise la gratitude de la nation à l’égard de celles et ceux qui, par leur engagement et leur sens du devoir, participent à la construction de l’économie nationale. «Être décoré de la médaille du travail, c’est recevoir l’hommage d’une nation pour une contribution précieuse. Non seulement à la performance d’une entreprise, mais également à l’édification de notre économie», a affirmé Patrick Barbera Isaac.

Il a par ailleurs souligné le rôle structurant de la Sobraga dans le tissu économique du pays. Avec près de 1 500 emplois directs et plus de 10 000 emplois indirects générés, l’entreprise est un acteur incontournable de l’industrie gabonaise. «La Sobraga s’impose comme un modèle d’entreprise citoyenne. La remise de ces distinctions illustre l’importance que l’entreprise accorde à la valorisation du capital humain, richesse première et indispensable de toute organisation», a-t-il poursuivi.

Pour l’autorité ministérielle, ce type d’initiative contribue non seulement à motiver les salariés, mais aussi à renforcer la culture du mérite et à consolider un dialogue social apaisé. «L’État, à travers le ministère du Travail, se félicite et encourage de telles initiatives. Elles nourrissent la motivation des salariés et constituent un gage de prospérité durable», a-t-il souligné.

Des parcours inspirants

Au-delà de la solennité, la cérémonie fut un moment d’émotion et de fierté pour les décorés. Plusieurs d’entre eux ont témoigné des sacrifices consentis au fil des années. «Ce n’est pas donné, c’est toute une vie», a confié Mireille Patricia Nze Bekale, récipiendaire de la médaille d’or. «J’ai des collègues qui ont commencé en même temps que moi, mais qui ont arrêté en cours de chemin, soit parce qu’ils sont décédés, soit parce qu’ils ont démissionné ou ont été licenciés. Ce n’était pas facile, mais quand on arrive à 30 ans, on se dit : waouh ! j’ai fait autant d’années, je ne m’attendais pas à le faire».

Ces distinctions, au-delà de l’honneur personnel, élèvent les récipiendaires au rang de modèles pour leurs collègues et leurs proches. Elles incarnent une culture d’exemplarité, où chaque parcours inspire les générations futures de salariés.

 
GR
 

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