Transformation économique : le Gabon en quête de partenariats à la BAD 2025

Présente aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, la délégation gabonaise, conduite par le ministre d’État Henri-Claude Oyima, accompagnée du ministre Louise Pierrette Mvono, ministre de la Planification et de la Prospective, multiplie les échanges pour mobiliser des financements innovants et accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de transformation économique.

Alassane Ouattara lors de son allocution. © D.R.
Le Gabon prend une part active aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 26 au 30 mai 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sous le thème «Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement». À la tête de la délégation gabonaise, Henri-Claude Oyima, le ministre d’État, ministre de l’Économie, des finances, de la dette et des participations, également en charge de la lutte contre la vie chère qui participe à ces assises en sa qualité de gouverneur de la BAD pour le Gabon. À ses côtés, Louise Pierrette Mvono, la ministre de la Planification et de la prospective, intervient en tant que gouverneure suppléante.
Si cette édition 2025 réunit plus de 6 000 participants, parmi lesquels des chefs d’État, des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs du secteur privé, ce thème stratégique invite les pays membres à se tourner vers le continent pour identifier et exploiter les diverses ressources en capital de l’Afrique afin de favoriser sa transformation structurelle. Ce, dans un contexte où depuis plus d’une décennie, la BAD se positionne comme le premier partenaire du développement de l’Afrique. Dans son allocution, le président ivoirien Alassane Ouattara a salué les performances de la BAD sous la direction de son président, Akinwumi Adesina.
L’élection du successeur d’Akinwumi Adesina

Louise Pierrette Mvono, Akinwumi Adesina et instantané de la cérémonie d’ouverture. © D.R.
Notamment en soulignant la pertinence de la stratégie des «High 5» pertinente pour éclairer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des africains. «Malgré les difficultés que le continent éprouve ces derniers temps, on pourrait dire que la situation aurait été pire n’eût été l’intervention de la BAD», a-t-il affirmé. «Votre approche intégrée a permis de recentrer l’action de la Banque sur les leviers essentiels d’un développement inclusif», a-t-il ajouté. La BAD a investi plus de 55 milliards de dollars dans les infrastructures, mobilisé plus de 225 milliards de dollars d’intérêts d’investissement par l’intermédiaire de l’Africa investment forum.
L’institution tire parti de partenariats avec des banques multilatérales de développement pour des projets transformateurs. Partenaire engagé de la BAD, le Gabon ambitionne de profiter de cette rencontre stratégique pour réaffirmer sa volonté de promouvoir un développement durable, renforcer l’intégration régionale et mobiliser des financements innovants au service de sa transformation économique. Ces assises offrent également l’opportunité d’échanger sur les moyens de valoriser au mieux les atouts du continent africain afin de bâtir une croissance inclusive et résiliente. Cet événement culminera avec l’élection du successeur d’Akinwumi Adesina, dont le second mandat arrive à son terme.
Selon les gouverneurs de la circonscription «Afrique centrale», l’année 2025 constituera un tournant majeur pour la gouvernance du Groupe de la Banque, avec la fin de ce second mandat. S’ils entendent faire preuve d’une vigilance accrue afin d’assurer la continuité des réformes engagées et de renforcer l’ancrage du Groupe sur les priorités des pays membres régionaux, ils notent que malgré un environnement économique mondial marqué par de fortes incertitudes, la BAD a sensiblement accru ses financements à destination des pays de la circonscription «Afrique centrale» en 2024, par rapport à 2023.

1 Commentaire
Toujours les gros menteurs, les prets sous des mensonges, or cet argent va dans les comptes des criminels. Ils pretent au nom des projets,fameux projets qui ne profitent au peuple.