La querelle actuelle sur la paternité revendiquée par le Parti démocratique gabonais (PDG) de l’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema en avril dernier choque profondément Nadia Christelle Koye, qui s’offusque de la tentative de l’ex-formation au pouvoir de nier la volonté de changement des Gabonais. La tête de liste de l’UDB dans le département de Mulundu juge injurieuse cette tentative de récupération, y compris par un tout autre parti politique.

Nadia Christelle Koye, tête de liste UDB au département de Mulundu. © D.R.

 

Le 30 août marque le début d’un nouvel ordre institutionnel au Gabon. C’est le début de la sacralité de la souveraineté nationale dont le peuple est le principal détenteur, conformément aux dispositions de la Constitution.

Le choix du peuple

Le sacre de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a l’élection présidentielle avec près de 95 % de voix sur les suffrages exprimés, avec un taux record de participation à une élection au Gabon, fait de lui, sans conteste, le choix des Gabonais. Le choix du peuple.

Le choix de la Nation qui a transcende ses clivages partisans, communautaires ou idéologiques pour se ranger du côté de l’histoire. Du côté de la victoire de la démocratie

La légitimité du Premier Président élu de la Veme République est assise sur la souveraineté nationale. Sur le choix des Gabonais.

Il est injurieux de réduire cette victoire aux elections présidentielles de l’auteur du Coup de Liberation tant espéré par les Gabonais au mérite des partis politiques. Au mérite du parti qui a pendant longtemps orchestré la défaite de la democratie.

Il est injurieux de prétendre que le 12 avril 2025 est l’œuvre du PDG ou d’un autre parti politique.

Le 12 avril 2025 est la consécration nationale d’une œuvre salutaire pour le Gabonais. C’est la fusion entre la vision républicaine du Chef de l’État et les besoins et les attentes de la Nation toute entière.

Avec un tel discours, un discours semant la confusion autour du Président Fondateur de l’UDB, le PDG fait la démonstration d’un exercice dont lui seul a la parfaite maîtrise : le festival de la duplicité.

Vous n’aviez certainement pas «l’intention de passer le relais» au peuple, mais le peuple souverain et conscient décidera de ses représentants en toute liberté.

 
GR
 

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