Un partenariat stratégique pour moderniser les infrastructures routières gabonaises

Le Gabon vient de franchir une nouvelle étape dans la modernisation de son réseau routier grâce à la signature, le 11 décembre 2024, d’un accord de partenariat entre le gouvernement gabonais et le groupe Business Facilities Corporation (BFC). Ce projet structurant, fondé sur un modèle de Partenariat Public-Privé (PPP), vise à développer des stations de péage et de pesage à Lalara, Medoumane, Mitzic et Biyi, contribuant au développement socioéconomique et à la sécurité des infrastructures du pays.

Le Gabon vient de franchir une nouvelle étape dans la modernisation de son réseau routier grâce à la signature, le 11 décembre 2024, d’un accord de partenariat entre le gouvernement gabonais et le groupe Business Facilities Corporation (BFC). © D.R.
Dans le cadre des priorités définies par les autorités de la Transition, le ministre des Travaux Publics, le général de division Flavien Nzengui Nzoundou, et la PDG du groupe Business Facilities Corporation (BFC), Carole Mbessa Elongo, ont conclu un partenariat pour la construction et l’exploitation de stations de pesage et de péage routiers au Gabon. Cet accord porte sur quatre infrastructures : la station de pesage de Lalara (Woleu-Ntem), le poste de péage de Medoumane (Moyen-Ogooué), ainsi que deux stations mixtes de pesage et de péage à Mitzic et Biyi, au nord du pays.
S’inscrivant dans une logique de Partenariat Public-Privé, ce projet est emblématique des ambitions des autorités de la Transition pour moderniser le réseau routier national. Outre la sécurisation des infrastructures, il vise à instaurer un système de financement autonome et durable pour l’entretien routier tout en renforçant le développement économique local.
Le ministre des Travaux Publics a souligné que cette initiative s’aligne sur les directives du Chef de l’État, qui accorde une importance capitale au secteur des infrastructures durant cette période de transition. Il a rappelé que ces stations permettront de protéger les routes contre des usages destructeurs tout en collectant des fonds essentiels pour leur entretien.
Impact économique et social
Carole Mbessa Elongo, PDG de BFC, a souligné les nombreux avantages qu’apportera ce projet, notamment la création de 200 emplois directs et 250 emplois indirects, le transfert de compétences dans les métiers du péage et du pesage, ainsi que la stimulation du développement économique des localités concernées.
Avec un investissement global de 5 milliards de FCFA et une durée d’exploitation de 25 ans, ces infrastructures devraient également générer des revenus substantiels pour l’État gabonais, renforçant ainsi sa capacité à financer d’autres projets structurants.

5 Commentaires
Effectivement, partout ailleurs depuis belle lurette, les routes sont construites par des entreprises qui les exploitent pendant 25 ans au moyen de péage pour récupérer l’argent investí et obtenir des bénéfices.
Vous ne nous faîtes pas découvrir l’Amérique et le gabonais en a marre des effets d’annonces pour ra rien, comme on dit au village.
Il aurait fallu construire d’abord une autoroute digne de ce nom dans le WOLEU NTEM avant d’installer les stations de péage et pesage (à BIYI, MITZIC et LALARA).
La route actuelle entre BIFOUN et BITAM n’est qu’un passage vers l’au-delà au vu du nombre d’accident de circulation mortel enregistré chaque année.
Monsieur A. Obiang Nguéma s’était engagé à construire une autoroute Libreville Bata mais l’ignard d’Ali Bongo et ses 40 pilleurs dirent Non. Autoroute implique Payer le péage. Ce n’est pas cadeau. Rien n’est cadeau et ce qui est cadeau revient Cher
Monsieur le ministre des TP ne mettez jamais la charrue avant les bœufs.
1-Pourquoi vous presser a signer des contrats avec des sociétés d’Autoroute avant même d’en avoir créer une seule Auto route digne de ce nom.
2-Savez vous que les routes et Autoroutes font paries du domaine de souveraineté de l’Etat ?
Parce que par la route et l’autoroute on contrôle non seulement les flux migratoires mais en plus c’est de l’argent du trésor qui y est collecte puisqu’ il s’agit d’une infrastructure publique.
3- En confiant ce marché aux ressortissants Camerounais ou autres vous livrez nos frontières et politique migratoire dans les mains des étrangers ?
La société Vinci en France chargée de la gestion des Autoroutes est une société Française enregistrée sur le registre du tribunal de commerce de Nanterre (France) .
Mr Le ministre des TP on N’ATTRIBUE PAS LA GESTION DES AUTOROUTES DE SON PAYS A UNE OU DES ENTREPRISES ETRANGERES.
Vous exposer notre Economie et frontières