D’origine nigériane, Onuba Obina, 37 ans, vivant au Gabon depuis 11 ans, a été interpellé par la Direction générale des Recherches (DGR) après avoir proféré des injures à l’encontre du peuple gabonais. Les propos, tenus dans un taxi, ont suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux. Placé en garde à vue, il a reconnu la gravité de ses actes et a présenté ses excuses au peuple gabonais.

Une photo de Obina demandant pardon. © Capture d’écran

 

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2025, une vidéo impliquant deux jeunes femmes et un ressortissant nigérian a créé l’indignation sur les réseaux sociaux. En effet, cette nuit-là, Onuba Obina a été impliqué dans une altercation avec deux jeunes femmes gabonaises. Selon le témoignage de l’une d’elles, publié sur TikTok, la dispute a éclaté alors qu’elles commentaient la congestion routière causée par des commerçants ambulants.

Se sentant visé, l’homme est intervenu de manière agressive. Le ton est rapidement monté, et il a proféré des injures non seulement à l’encontre des deux femmes, mais aussi du peuple gabonais, qualifiant le pays de «village» et ses habitants de «chiens» et de «charlots». Les propos ont été filmés et rapidement partagés, provoquant un tollé.

Interpellation et excuses

Alertée par la viralité de la vidéo, la Direction générale des recherches (DGR) a procédé à l’interpellation d’Onuba Obina. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits et a exprimé ses regrets. «Je me retrouve ici parce que j’ai insulté les Gabonais en disant que ce sont des chiens», a-t-il reconnu. Il a expliqué qu’il était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits et a exprimé ses remords pour avoir insulté un pays où il réside et travaille depuis 11 ans. «C’est une erreur, je ne l’ai jamais fait», a-t-il regretté. 

La reconnaissance de ses torts et son plaidoyer pour le pardon ont été rapportés par les autorités et par la Télévision nationale. Selon la Direction générale des Recherches (DGR), le mis en cause sera présenté devant le procureur. 

Une affaire qui sert de rappel sur l’importance du respect et de la tolérance dans un monde où les populations sont de plus en plus connectées. 

Thécia Nyomba (Stagiaire)

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. A trop vouloir accepter les excuses, point de punition. A l’heure de notre essor vers la félicité l’ensembles des peuples habitants au Gabon doivent converger vers cet idéal en commençant par nos frères étrangers. Manifestement celui là en 11 ans de vie au Gabon, n’a rien appris de la civilité à la gabonaise alors là rien du tout.

    Demander lui combien de gabonais même ivre de colère insulte les gens dans les pays ou ils sont à l’étranger ?

    Une bonne peine dissuasive pour lui serait souhaitable. 3 mois avec sursis et une amende de 3000000 pour violence physique et injures à l’Etat. Amen.

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