En campagne pour la direction générale de l’UNESCO, le Congo s’appuie sur le soutien du Gabon. À Libreville, Aïchata Cissé Haidara a porté le message du président Denis Sassou Nguesso auprès de son homologue gabonais.

Aïchata Alassane Cissé Haidara posant avec Brice Clotaire Oligui Nguema. © Com. présidentielle

 

Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu le 4 septembre à Libreville, Aïchata Alassane Cissé Haidara, conseillère spéciale du président Denis Sassou Nguesso, vice-présidente honoraire du Parlement panafricain et ambassadrice de la culture africaine. Mandatée par le chef de l’État congolais, elle est venue porter un message de Brazzaville dans le cadre de la campagne pour la direction générale de l’UNESCO. «Le Gabon a été l’un des premiers soutiens officiels. Nous sommes venus remercier le président, consolider cet appui et solliciter la poursuite de son accompagnement», a déclaré Cissé Haidara.

Elle a souligné l’importance de mobiliser le réseau diplomatique du président Oligui Nguema afin d’accroître les chances du Congo dans cette compétition internationale. Pour Brazzaville, l’argument central repose sur la qualité du postulant. «À l’UNESCO, il y a la politique et la géopolitique, mais c’est avant tout une institution technique», a-t-elle  commenté, estimant qu’il est question de miser sur un candidat expérimenté, actuel «numéro deux» de l’organisation, fort de plus de vingt ans d’expertise.

Selon ses propos, le président gabonais s’est montré très attentif à cette démarche et réceptif au plaidoyer porté par l’émissaire congolaise. L’élection à la tête de l’UNESCO est prévue en octobre 2025, en Ouzbékistan. La visite de Mme Cissé Haidara s’inscrit dans une tournée africaine auprès des pays membres du Conseil exécutif. Elle illustre à la fois l’importance stratégique de cette candidature pour l’Afrique centrale et l’excellence des relations bilatérales entre le Gabon et le Congo.

 
GR
 

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