UOB : Un site quotidiennement mis à sac par les «pilleurs, voleurs, violeurs et drogués»

Les autorités rectorales souhaitent sécuriser les biens et personnes au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), où «pilleurs, voleurs, violeurs et drogués» saccagent quotidiennement les bâtiments administratifs et pédagogiques. Face à cette situation, l’administration a rappelé à la tutelle, le 10 août à Libreville, l’impérieuse nécessité de déployer une police universitaire au sein du campus.

Les autorités rectorales souhaite le déploiement d’une police universitaire au sein de l’UOB, quotidiennement mis à sac par les «pilleurs, voleurs, violeurs et drogués». © Facebook
Face à l’insécurité grandissante au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), les autorités rectorales attachent du prix à la protection des biens et personnes. Une doléance exprimée au ministre de l’Enseignement supérieur lors de sa visite à l’UOB, le 10 août à Libreville.
«Depuis la fermeture de la résidence universitaire et le départ des agents de la SGS, l’UOB est devenu un espace de non droit où pilleurs, voleurs, violeurs et drogués mettent à sac quotidiennement les bâtiments administratifs et pédagogiques sans oublier les équipements de laboratoire. Les climatiseurs du campus numériques francophones et les lampadaires solaires nouvellement installés viennent d’être vandalisées», a regretté le recteur de l’UOB.
Selon Mesmin-Noël Soumaho, la destruction du bunker en octobre 2019, loin de résoudre la question sécuritaire, a plutôt créé d’autres refuges dans les pavillons résidentiels du campus. «La problématique de la police universitaire, devient donc une impérieuse urgence, si nous voulons préserver l’essentiel de ce qui reste encore et sécuriser les investissements à venir», a-t-il souligné.
Face à cette réalité, le ministre de l’Enseignement supérieur a notamment proposé la construction d’une barrière autour de l’université. «Avec un ou deux milliards de francs CFA, on peut sécuriser tout l’UOB et construire une barrière. D’ailleurs, nous allons solliciter le Génie-militaire pour nous aider dans ce sens», a affirmé Patrick Mouguiama-Daouda.

0 commentaire
Soyez le premier à commenter.