Vol à main armée à Port-Gentil : Thérence Rembangouet retourne en prison pour 15 ans

Reconnu coupable de vol avec arme apparente et d’association de malfaiteurs, Thérence Rembangouet Ogandaga, alias Palaba, a été condamné à 15 ans de prison par la cour criminelle de Port-Gentil. Récidiviste notoire, il purge désormais sa cinquième peine d’emprisonnement.

L’accusé lors de son procès en correctionnelle. © GabonReview
Thérence Rembangouet Ogandaga, alias Palaba, un Gabonais d’une quarantaine d’années, a été condamné le mardi 22 juillet à 15 ans de réclusion criminelle pour vol avec usage d’arme apparente et association de malfaiteurs. Il devra également verser deux millions de francs CFA d’amende à sa victime. Déjà connu des services de police, Ogandaga a été incarcéré pour la cinquième fois à la prison centrale de Port-Gentil. Les faits remontent au 31 décembre 2021, vers 5 heures du matin. La victime, Moussa Deme, ressortissant ouest-africain et employé dans une clinique, a été agressée alors qu’il quittait son domicile. Deux hommes vêtus de tee-shirts portant la mention « Sécurité » l’ont intercepté.
L’un d’eux a sorti une machette, exigeant qu’il remette ses effets personnels dissimulés sous sa soutane. L’autre a fouillé la victime, dérobant deux téléphones, un portefeuille contenant 170 000 francs CFA, ainsi que ses cartes bancaires et de séjour. Quelques instants plus tard, des agents de la Police judiciaire, en patrouille, ont surpris deux individus escaladant la clôture d’une propriété. L’un d’eux, Thérence Rembangouet Ogandaga, a été interpellé. Lors de la fouille, les policiers ont retrouvé sur lui un téléphone portable et 55 000 francs CFA. La victime a rapidement signalé les faits et déposé plainte.
Lors de son audition, l’accusé a nié toute implication, affirmant avoir acheté le téléphone à un tiers. Il a maintenu cette version devant le juge d’instruction et lors de l’audience publique. Néanmoins, la victime l’a formellement identifié, notamment grâce au tee-shirt porté au moment des faits. De plus, les objets volés ont été retrouvés en sa possession ou à proximité du lieu de l’agression. Le ministère public a requis 15 ans de réclusion criminelle, soulignant la gravité des faits, et a reconnu la constitution de partie civile de la victime, avec une indemnisation fixée à 2,5 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts. Malgré ses dénégations et l’absence de son avocat à l’audience, Ogandaga a été reconnu coupable et condamné en conséquence.

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