Les trophées de l’administration gabonaise, lancés récemment en vue de récompenser, d’encourager et de promouvoir le sens de la créativité, de la réceptivité, de la responsabilité; éléments fondamentaux d’une administration performante, enregistrent actuellement 22 projets nominés pour le titre final, le 27 juin prochain à Libreville.

Concours dans l'administration gabonaise

Organisé par le ministère du Budget, des comptes publics et de la Fonction publique, ce concours a enregistré au total 33 projets porteurs d’innovations qui ont été analysés et regroupés, selon les organisateurs, dans quatre segments qui couvrent l’ensemble des départements ministériels du pays.

Ces segments concernent la gestion des services, les infrastructures et développement, la santé et protection sociale et la formation et l’éducation.

Après la première étape qui a permis de retenir 22 projets, la prochaine va ramener ce chiffre à 10 lauréats pour qu’un seul, au final, soit le vainqueur du Grand prix de l’Émergence.

Pour les projets, on note, par exemple, dans le secteur de la gestion des services le « Développement des forêts communautaires » du ministère des Eaux et forêts, « les conférences de programmation et de planification des recrutements » du ministère du Budget, des comptes publics et de la Fonction publique, tandis que dans celui des infrastructures et développement, l’on remarque « les Écailleurs de poissons » du ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Commerce, le « programme routier phase 1 » du ministère de la Promotion des Investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme chargé de l’Aménagement du territoire.

En ce qui concerne la santé et la protection sociale, on a l’ »assurance maladie obligatoire » de la Caisse nationale d’Assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), l’ »Institut de cancérologie de Libreville » du ministère de la Santé et enfin dans le domaine de la formation et éducation, il y a le « projet d’appui à l’agriculture périurbaine » du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et du développement rural, ainsi que le « projet Formation localisées et intégrées (Loc For In) », du ministère des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de la francophonie, chargés du NEPAD et de l’Intégration Régionale.

Le 2 mai dernier, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’était adressé à la Haute administration pour fustiger les maux qui mine cette administration, qui devrait être performante et au service du peuple. Il voulait ainsi imprimer une dynamique pour une administration symbole d’une nouvelle gouvernance publique, au service de l’émergence qu’il souhaite depuis son accession à la magistrature suprême, en 2009.

«L’efficacité de l’Administration  dépend essentiellement de la qualité et de la motivation des femmes et des hommes qui animent ses structures», avait-il déclaré. Une phrase qui trouve son sens dans ce concours qui recherche désormais le nec plus ultra dans l’administration gabonaise qui puisse réponde aux préoccupations quotidiennes des populations.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. jules obiang dit :

    Voici encore une grande betise à la gabonaise. récompenser c’est bien mais faut-il encore récompenser ceux des individus et administration qui ont fait leur preuve. Tel que je perçois, je vois que c’est de la distrartion et juste une opération de communication et relation publique. je ne vois en rien les résultats accomplis célébrés dans cette initiative qui vise à récompenser des idées, des  » projet porteurs d’innovation ». Non il faut récompenser des projets qui ont bouleversés positivement nos habitudes, les rendements, nos pratiques et qui ont apporté concrètement des avancées significatives dans la pratique administrative. qu’on me dise à ce stade ce que ces projets ont contribué à faire evoluer dans notre administration depuis qu’ils ont été conçus.

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