Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a assisté, dimanche 7 avril à Kigali (Rwanda), au nom du président Brice Clotaire Oligui Nguema, aux côtés de plusieurs chefs d’État africains, chefs de gouvernement et des responsables des organisations internationales, à la commémoration du 30e anniversaire des massacres des Tutsis au Rwanda. Il était accompagné lors de séjour par le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye.

Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, s’inclinant au Mémorial de Gisozi. © Com. Primature

 

Sur instruction du président de la Transition, président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a séjourné, le 7 avril, à Kigali, au Rwanda. Le Chef du gouvernement a pris part à la cérémonie en souvenir des massacres des Tutsis . Une période sombre de l’histoire du Rwanda.

La cérémonie a débuté par le dépôt d’une gerbe de fleurs puis s’en est suivi un recueillement au Mémorial du génocide de Kigali, construit en 1999 sur la colline de Gisozi où plus de 250 000 victimes ont été inhumées. Bien avant, le président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, a allumé la flamme du souvenir.

Après ce geste de haute portée symbolique, la délégation s’est rendue à la BK Aréna où ont eu lieu plusieurs discours, témoignages et animations chorégraphiques. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a clairement pointé la responsabilité de toute la communauté internationale de cette époque au moment des massacres.  «Personne, personne, pas même l’Union africaine (UA) ne saurait se disculper de son inaction face à la chronique d’un génocide annoncé. Ayons le courage de le reconnaître et de l’assumer», a-t-il dit.

© Com. Primature

Le président du Conseil européen, Charles Michel a quant à lui évoqué la responsabilité de son continent sur ce qui s’était passé dans les travées de mille collines, à partir du 7 avril 1994.

Très attendue, l’allocution du président de la République du Rwanda. Paul Kagamé a circonscrit son discours sur trois temps, la mémoire, l’unité et la renaissance du peuple rwandais. Tout en reconnaissant les efforts des amis du Rwanda dans l’aboutissement de la stabilité d’aujourd’hui, Paul Kagamé admet que le chemin de la reconstruction de son pays a été difficile. Fier de cet acquis, le chef de l’État du Rwanda compte sur sa jeunesse, actuellement débarrassée de tous les oripeaux du mal, pour bâtir un pays où l’unité et la prospérité partagées doivent être inscrites en règle d’or dans la conscience collective de chaque citoyen.  Car la tragédie du Rwanda doit, selon son président, faire école.

En présence des anciens présidents américains et français, Bill Clinton et Nicolas Sarkozy, le numéro un rwandais a fait le plaidoyer pour une véritable solidarité avec les pays partenaires du Rwanda ; élément sans lequel aucune confiance mutuelle ne peut s’établir.

Même des questions demeurent, trois décennies, après sans réponses sur l’histoire du génocide du Rwanda qui a fait, selon les chiffres officiels 800.000 morts, ce pays a connu une forte croissance économique. Dans ce contexte, le Gabon et le Rwanda entretiennent de bonnes relations diplomatiques bilatérales.

 
GR
 

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