4ème édition de Toukountchi : Deux prix pour les réalisations gabonaises
Les réalisateurs Saturnin Ayenouet et Wilfriel Langoye ont été primés le 2 novembre 2019, au festival de cinéma du Niger Toukountchi, respectivement pour les films «Si loin si près» et «Afiti», nommés dans la catégorie meilleure fiction, moyen-long métrage.
Le réalisateur du film «Si loin si près», Joe Saturnin Ayenouet. © D.R
En compétition à la quatrième édition du festival de cinéma du Niger «Toukountchi», tenue du 30 octobre au 2 novembre 2019, le film de Saturnin Ayenouet, «Si loin si près», et celui de Wilfriel Langoye, «Afiti», ont respectivement remporté les prix de la meilleure fiction moyen-long métrage, et meilleure fiction court métrage. L’actrice Blanche Bana (Matho dans le film Si loin si près) a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine.
Avec 59 films en compétition sélectionnés à travers 16 pays du monde, les réalisateurs gabonais ont su séduire les cinéphiles, les critiques ainsi que les membres du jury de cette édition organisée sous le thème «Quels films pour les festivals de cinéma en Afrique». Selon le site d’information africazine.com, avec ces distinctions, le Gabon trône à premières loges du palmarès aux côtés du pays hôte.
«Si loin si près» du réalisateur Saturnin Ayenouet est une comédie romantique qui relate l’histoire de Clemenceau, un jeune étudiant brillant à l’avenir tracé qui est accueilli par la famille de Célia, à la mort de ses parents. Tout se déroule bien. Célia, belle lycéenne, est aussi heureuse d’être en compagnie de ce dernier car, secrètement elle est amoureuse de celui-ci mais n’arrive pas à le lui dire. Clemenceau, lui, la perçoit juste comme une petite sœur. La vie se déroule paisiblement ainsi jusqu’à l’arrivée de Matho, une jeune et belle fille aux allures modernes qui ne laissera personne indifférent dans la ville de Mayumba et… surtout pas Clemenceau.
Wilfriel Langoye, réalisateur du court métrage, Afiti. © D.RLe second film «Afiti» est un court métrage de 12’13‘’ qui défend les droits des enfants. Il interpelle la conscience collective dans la lutte contre ce phénomène qui prive beaucoup d’enfants de leur liberté. Ce film est le dernier né de Wilfried Lengoye Ombamba, après Taxi VIP et le cercle du vice.
En dehors des prix habituels pour les films en compétition, notamment dans les catégories fiction, documentaires, films des écoles, un prix dédié aux jeunes talents par le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), deux nouvelles récompenses ont été décernées, à savoir le prix «Paulin Soumarou Vieryra» de la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) et le prix dédié aux jeunes talents décerné par le Fespaco.
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