La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), ont signé le 27 juillet 2017 à Khartoum au soudan, un accord de 9 milliards de CFA destinés au financement du secteur privé au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Le directeur général de la BADEA, Sidi Ould TAH, et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, lors de la signature de l’accord, à Khartoum, le 27 juillet 2017. © Financial Afrik

 

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), bénéficiera de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) d’un crédit de 15 millions de dollars américains, soit près de 9 milliards de CFA.

L’accord relatif à l’octroi de ce crédit a été signé le 27 juillet à Khartoum au soudan, entre le directeur Général de la BADEA, Sidi Ould TAH, et Fortunato Ofa Mbo Nchama, le président de la BDEAC.

Selon un communiqué de la BDEAC, cette ligne de crédit est destinée «à contribuer au financement des opérations du secteur privé dans la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) constituée du Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Tchad et de la Guinée Equatoriale».

Par l’intermédiaire de la BDEAC, précise le communiqué de la BDEAC, la zone CEMAC bénéficiera d’un «financement approprié pour les projets dans divers secteurs économiques, qui contribuerait au développement durable, à la création d’emplois, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à atténuation de la pauvreté».

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Comment peut-on financer l’économie afin d’atteindre les objectifs des ODD en Afrique Centrale?
    Pour ma part, nos études ont prouvé qu’il faudrait par exemple € 43,71millons pour l’implémentation d’un microprojet commerciale astreint à une microfinance pour une exploitation efficiente ! € 13,7millions de suffisent même pour la mise en oeuvre d’un seul projet par État. Les fameux 9 milliards FCFA serviront à quoi; aux études peut-être ? Qu’on les affecte à notre cabinet et nous aiderons nos États à la mise en oeuvre dudit programme.

Poster un commentaire