Dans la ferveur des activités de la Journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars dernier, l’ambassade du Gabon en France, a organisé le 9 mars, un déjeuner-débat sur le thème : «La plume et le tablier : femmes africaines, littérature et cuisine». Une occasion idoine pour rendre un vibrant hommage aux femmes. L’opportunité également pour l’ambassadeur, Flavien Enongoué, de lancer le festival itinérant de gastronomie gabonaise.

L’ambassadeur Flavien Enongoué s’exprimant à l’occasion des manifestations de la Journée internationale des droits des femmes, le 9 mars 2020, à l’ambassade du Gabon en France. © Ambassade du Gabon en France

 

Instantanées de la Journée internationale des droits des femmes, le 9 mars 2020, à l’ambassade du Gabon en France. © Ambassade du Gabon en France

La journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes, notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes, a été célébrée, le 9 mars, par l’ambassade du Gabon en France. L’occasion pour les participants de mener des actions de sensibilisation et de mobilisation dédiées à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice à travers le thème choisi : «La plume et le tablier : femmes africaines, littérature et cuisine».

Ouvrant les travaux, l’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, a situé le contexte de cette rencontre, en soulignant qu’«elle s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises de porter à l’international une cause juste, celle de la lutte pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes». De même qu’elle permet le partage de l’expérience gabonaise en la matière, en s’instruisant de celles des autres acteurs de la scène internationale. L’ambassadeur Haut-représentant du Gabon a rappelé que l’État gabonais, signataire de nombreux engagements internationaux, est porteur d’un discours et d’une action diplomatiques en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la promotion des droits des femmes.

Flavien Enongoué a également rappelé que, sous l’impulsion de la Première dame du Gabon,  Sylvia Bongo Ondimba, le Gabon a porté et fait adopter, il y a près d’une dizaine d’années, par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), une résolution faisant du 23 juin «la journée internationale de la veuve» ; l’objectif étant la sensibilisation à l’échelle internationale de la nécessité de protéger les droits du conjoint survivant, en particulier des femmes, souvent victimes de spoliations.

Au cours de cette rencontre, le débat modéré par le professeur Sylvère Mbondobari a gravité autour de la présentation de deux ouvrages. D’abord, celui de l’universitaire Myriam Marina Ondo (« Les femmes écrivains gabonaises« , Paris, Éditions Complicités, 2019), qui a montré que, contrairement à une idée reçue, les femmes gabonaises écrivent, mais leurs œuvres ne sont pas suffisamment connues et que son livre vient réparer une injustice en donnant un panorama quasi exhaustif. Ensuite, Chef Anto Cocagne (« Goûts d’Afrique. Recettes et rencontres« , Paris, Mango Editions, 2019) qui, en plus de la présentation des recettes des cuisines africaines, a évoqué les souvenirs de cuisine de personnalités culturelles africaines.

Au terme de cette manifestation à laquelle a pris part l’artiste Annie-Flore Batchielilys, l’ambassadeur Flavien Enongoué a remercié les participants et souligné que l’organisation de ce type d’évènements s’inscrit dans une démarche relativement nouvelle pour le Gabon, mais connue ailleurs depuis une dizaine d’années, davantage dans les pays occidentaux. Elle est connue sous le vocable de diplomatie scientifique, en particulier de l’un de ses trois volets, à savoir la diplomatie par la science. Elle consiste, pour chaque pays, à «promouvoir la communauté de ses chercheurs sur la scène internationale et à faciliter les coopérations avec d’autres pays : les ambassades ont traditionnellement pour mission d’accompagner les chercheurs, en apportant par exemple un soutien matériel et financier à la mobilité».

À noter que Flavien Enongoué a également procédé au lancement officiel, en présence d’une douzaine de représentants d’associations gabonaises venues d’une dizaine de villes et territoires de France (Amiens, Bordeaux, Loiret, Ile de France, Lyon, Montpellier, Paris, Rouen, Toulouse et Saint-Étienne) – partenaires du projet –, du festival itinérant de gastronomie gabonaise (GaBon’Appetit). Il aura lieu à travers des villes et territoires de France, en marge de la saison culturelle «Africa 2020», prévue de juin à décembre 2020.

 
GR
 

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