Gabon : Démissions en cascade au PSD au profit du PDG à Mékambo

Plusieurs cadres, élus locaux et départementaux du PSD à Mékambo ont démissionnés le 14 avril. Une démission collective qui n’est pas sans conséquence puisqu’ils rejoignent immédiatement le Parti démocratique gabonais (PDG).

Le député du deuxième siège du département la Zadié, Franck Bokamba Ndombi, tête de proue des démissionnaires du PSD dans la province de l’Ogooué-Ivindo. © D.R.
«Séisme politique au sein du Parti social-démocrate (PSD)». C’est de cette manière que certains observateurs perçoivent les démissions respectives du député du deuxième siège de la Zadié (Ogooué-Ivindo), Franck Bokamba Ndombi, du maire central de la commune de Mékambo, Juste Omer Ezona, ainsi que des onze élus locaux de cette formation politique. Le président du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou, qui avait récemment annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle devra désormais faire sans ses élus de cette localité de l’Ogooué-Ivindo.
Selon la note parvenue à Gabonreview et signée de l’honorable Franck Bokamba Ndombi, le député du 2e siège du département de la Zadié, le maire centrale de la commune de Mékambo et les onze élus locaux et départementaux estiment qu’«au fil des années et en plein cheminement politique», ils constatent «avec amertume et regret que le leader du PSD s’est totalement démarqué de ses engagements» et de «la nouvelle vision» du parti.
Une vision basée sur le rajeunissement du PSD et sur le concept de respect et du refus du sectarisme dont cette formation était victime. «Considérant nos engagements avec la base électorale, nous militants et élus du PSG de la Zadié, décidons de manière unanime et solennelle ce jour, devant l’histoire, de démissionner du PSD», ont-ils conclu, avant d’indiquer qu’ayant retrouvé leur liberté politique, ils décident de rejoindre la vision politique du président Ali Bongo Ondimba.
Alors que tous les états-majors des partis peaufinent leurs stratégies pour la prochaine présidentielle qui aura lieu dans moins de 18 mois, le parti de Pierre Claver Maganga Moussavou encaisse ainsi un sérieux coup dans la province de l’Ogooué-Ivindo. Mieux, tout cela se produit au lendemain de la célébration, avec faste, dans cette province des 54 ans du parti au pouvoir.

3 Commentaires
Ali Bongo comme son père continue à cultiver et à promouvoir la prostitution politique. On construit un pays avec des gens qui ont du respect pour leurs convictions et leurs valeurs et non avec des opportunistes et des prostitués au moment où le pays à de plus en plus besoin de vrais modèles et non des voleurs et médiocres gestionnaires. Ce n’est pas ça la politique. Même les groupes mafieux ont des codes d’honneur et une étique. Le PDG est un rassemblement d’animaux dont les instincts sont guidés par la seule recherche du gain facile. Vous utilez des milliards et les postes étatiques pour corrompre des corrompus au lieu de chercher à diriger le pays avec des hommes de bonne moralités, qui ont une vision et des valeurs pour bâtir un pays réellement fort.
C’est vraiment plus que regrettable. Je ne sais pas ce qui se passe dans pays.
Comment un élu va démissionner pour rejoindre la formation politique auquel il était opposé lorsqu’il a été élu!
Ce sont Les choses du pays mon cher . Il faut d’abord connaitre si les députés gabonais savent pourquoi ils sont assemblée nationale (je doute fort car même depuis Bongo père les députés sont des marionnettes). Quel est leur job là bas on part d’abord de ces simples questions, après le reste sera une suite logique à comprendre. les gens vont dans des parties sans tête ni queue suivent des personnes quand on regarde leur passé catastrophique , le présent un non sens le future je ne sais même si eux même connaissent ce mot. Et maintenant ils vont au PDG comme si là bas il y avait plus de lumière que là d’où ils viennent