À l’approche des scrutins législatifs et locaux, Alexis Boutamba Mbina, Médiateur de la République, a rencontré le Réseau national des femmes médiatrices du Gabon (RENAFEM-GA). Ensemble, ils veulent prévenir les tensions et promouvoir la cohésion sociale à travers des messages forts en faveur de l’apaisement.

Le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, échangeant avec les femmes médiatrices, le 2 septembre 2025. © GabonReview

 

En prélude aux prochaines élections législatives et locales, le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, a échangé le 2 septembre 2025 avec le Réseau national des femmes médiatrices du Gabon (RENAFEM-GA). Au cœur des discussions : la recherche de l’harmonie et de la cohésion en période électorale.

«Nous avons été conviés par le Médiateur de la République et sa suite pour parler des échéances électorales à venir, c’est-à-dire élection législative et élection locale, pour voir comment faire élaborer des messages pour l’apaisement, pour qu’il y ait la paix pendant ces élections», a déclaré Elisabeth Ngoua Mbina, présidente du RENAFEM-GA.

Les femmes médiatrices, qui se définissent avant tout comme «médiatrices de paix», souhaitent s’associer au Médiateur de la République afin de renforcer la sensibilisation. «Nous voulons que la paix soit, qu’il y ait apaisement. Nous refusons qu’il y ait la haine, des heurts ou des bagarres. C’est pourquoi le Médiateur nous a appelées pour qu’ensemble nous puissions formuler des messages forts à l’endroit des populations, des candidats et des partis politiques», a-t-elle ajouté.

Lutter contre la manipulation de la jeunesse

Photo de famille au terme de la rencontre. © GabonReview

Le réseau insiste notamment sur la nécessité de lutter contre les manipulations et comportements déviants, souvent dirigés vers la jeunesse. «Parce que, souvent, il y a des gens qui instrumentalisent la jeunesse pour qu’il y ait des bagarres, du désordre. Or, s’il y a un désordre dans un bureau de vote, cela entraîne des recours, des dépenses supplémentaires et un climat de méfiance», a expliqué Elisabeth Ngoua Mbina.

Ce premier entretien marque le lancement d’une série de rencontres et d’actions concertées. Un chronogramme d’activités a été esquissé, prenant en compte plusieurs paramètres pour ancrer la paix dans les esprits, partout et à tout moment. «Jeunes, hommes, femmes, soyez responsables sur le terrain. Nous refusons qu’il y ait des bagarres. Il faut vous entendre. Après les élections, il y a une vie. Avant les élections, il y a une vie. Donc, il faut se parler. C’est un jeu, la politique. C’est un jeu», a martelé la présidente du RENAFEM-GA.

Pour le Médiateur de la République et le réseau des femmes, l’harmonie sociale avant, pendant et après les élections reste une condition essentielle à la consolidation de la démocratie gabonaise.

 
GR
 

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