Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2009, le chef de l’Etat gabonais a passé la nuit dans le village de son homologue congolais à Oyo ! Puis il a déposé, à Edou, localité située juste à côté d’Oyo, une gerbe de fleurs sur la tombe de l’ancienne première dame du Gabon, Edith-Lucie Bongo, pourtant décédée depuis sept ans ! Mais au-delà des entretiens officiels entre les deux chefs d’Etat, cette visite aurait eu un aspect privé lié à l’acte de naissance d’Ali Bongo.

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Selon La Lettre du Continent, Ali Bongo «aurait reçu des mains du Président congolais un document confirmant sa naissance le 9 février 1959 à Brazzaville ; Ali Bongo entend ainsi présenter cette pièce pour s’inscrire comme candidat au scrutin tout en faisant taire la polémique sur sa nationalité». Le bimensuel français en ligne ajoute toutefois : «reste à savoir si l’acte de naissance en question est authentique…».
 «Authentique ?». Si le bimensuel d’informations confidentielles semble douter de l’authenticité du document remis au chef de l’Etat gabonais, certains observateurs en sont arrivés à se demander s’il est du rôle d’un chef d’Etat de remettre à un autre chef d’Etat sa pièce d’identité. Il s’agit plutôt généralement d’un acte à accomplir de manière individuelle dans les centres d’état-civil. Y aurait-il alors eu un deal ? Un échange de bons procédés ?
Certains médias, à l’instar de Gabon Énervant, se demandent, en effet, si l’action menée par le chef de l’Etat congolais n’est pas liée à sa volonté de voir ses deux petits-fils pris en compte dans le partage de l’héritage d’Omar Bongo Ondimba, car certaines informations faisaient état de leur non-prise en compte dans le testament paternel écrit avant leur naissance et non réactualisé après celle-ci. Des interrogations suscitées par cette rencontre dans l’opinion qui espère toutefois que cette information est erronée.
Pendant qu’Ali Bongo se trouvait à Oyo, son cousin, Léon-Paul Ngoulakia, ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité, demandait aux Gabonais, lors d’une causerie à Atong-Abè dans le 2e  arrondissement de Libreville, d’exiger le respect strict de l’article 10 de la Constitution…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Hady Ledjiad dit :

    Encore des Ragots et toujours du Kongossa. Meme la presse se lance dans ce jeu malsain.

  2. Le citoyen libre dit :

    Sassou est qui pour confirmer qu’ALI est né au Congo et qu’il est gabonais d’origine ? s’il veut sauver le soldat ALI qu’il lui donne un acte de naissance congolais et qu’il nous colle la paix . Le Congo n’est pas le Gabon.

    • Le même Sassou a écrit à François Hollande il n’y a pas longtemps qu’il a fouillé dans les registres de naissances et d’état-civil de Brazzaville depuis 1958 à 1960, la naissance d’Alain Bongo n’est mentionné nulle part. C’est donc un vrai-faux acte de naissance fabriqué que Sassou a remis à ABO.

  3. Shaka Loubedi dit :

    Le mal est deja fait. Meme s’ils trafiquent un acte de naissance, il faudra d’abord justifier pourquoi Ali a presenter trois actes de naissance differents. Rien que pour ca il devrait etre poursuivit pour faut et usage de faut. Quel exemple veut-on nous donner ici quand le soit disant executive fait dans le faut?
    Avec ca nos enfants aujourd’hui n’ont plus de models a qui s’identifier car depuis 7 ans on leur apprend a tricher, mentir, voler et se prostituer. Je dis non!

  4. nguema21 dit :

    Du jamais vu dans toute la planète entière.Un président de la république qui fait des voyages officiels d’abord en France,puis au Congo Brazzaville au cours duquel il aborde le problème de son acte de naissance.Qu’est ce que le Gabon a fait au monde entier pour mériter une telle honte?un tel scandale?une telle calamité!
    Je croie que dès lors,la réponse est claire et tellement évidente pour répondre aux derniers sceptiques sur la question de la nationalité et la légitimité de notre Président vu son incapacité à répondre au critère d’éligibilité pour briguer un second mandat d’une part,et d’autres part pour ce que son bilan ne nous donne pas à mon humble avis le droit de lui accorder une autre chance vue qu’il a lamentablement échoué et que la méritocratie et étique doivent être l’aiguillon qui doit orienter notre choix.

  5. L'observateur dit :

    J’ai lu l’article de la Lettre du Continent. Depuis que Antoine Glaser n’en est plus le rédacteur en chef, la LC a perdu de sa pertinence. Elle diffuse des informations avec légèreté ou des informations déjà connues. Mais on ne retrouve plus le travail d’investigation d’antan.
    Malheureusement je trouve que cet article de Gabon review tombe dans le même piège.
    Cet article ne nous livre aucune information vérifiée si ce n’est la visite à Oyo. Quand au contenu, des suppositions mais rien de factuel.
    Vous restez tout de même mon media préféré. Mais sur ce coup là, je ne vous suis pas.
    Cordialement

  6. CANTON LEYOU dit :

    Une autre démarche mais là vraiment TRÈS MALADROITE d’Ali, au fait il a quels genres de conseillers…? Tellement ridicule, pitoyable; quoi SASSOU devient un agent des services d’état civil du Congo?
    Patriotiquement.

  7. michel dit :

    du n’importe quoi que vous raconter.ALI BONGO est candidat un point c’est tout.et c’est le favori.Raconter tout le français que vous voulez.tu reconnais bien que Ngoulakia est son cousin…

  8. bassomba dit :

    je me tairai lorsque quelqu’un nous sortiras l’avis ou l’acte de naissance biafrais d’Ali!

    • TARAMEK dit :

      Alors cher bassomba, pourquoi tant de terjustifications? Ce qui est sûr, nous ne verrons jamais l’acte biafrais, mais celui gabonais, le vrai non plus. Donc pour toi, il doit concourir avec celui de 2009 ou celui de Nantes?
      Personne n’a jamais douté de sa nationalité gabonaise, mais qu’il accepte c’est gabonais d’adoption. Trop de faits l’accablent.
      Tu ne trouves pas?

      • mone fame dit :

        C’est tout à fait cela frangin @TARAMEK !
        Qui plus est, on ne racontera jamais ali né-biafrais à un Léon Paul Ngoulakia, ce compatriote qui a vu ce fils adopté par albert bongo débarquer dans sa famille pendant la crise au Nigéria !
        En s’abstenant d’évoquer ou de commenter les ubuesques déclarations de « sa tante » nkama joséphine, Léon Paul n’osera soutenir que celle-ci ait accouché un quelconque enfant nulle part, et encore moins ali, par césarienne en 1959 à Brazzaville…
        « …Trop de faits accablants… »
        Bonne journée à toi frangin.

    • imagine2016 dit :

      Mon petit Bassomba,
      tu as compris pourquoi je t’appelle mon petit?
      pcq Taramek vient de démontrer ton immaturité.
      Au fait j’étais au tribunal assister, soutenir Chantal et surprise
      l’affaire à été renvoyé, tu sais pourquoi?
      ton champion a « oublié » comme par hasard de s’acquitter de la somme de 1.OOO.OOO frs lors du dépôt de son dossier….Tout le monde a hué à cette annonce, enfin presque, pcq les amis de Bassomba étaient gênés
      Mais quel problème Ali a avec ses dossiers, tu ne pouvais pas l’aider à constituer correctement son dossier?

  9. flytox241 dit :

    Je ne sais pas pourquoi vous vous évertuez à vous époumoner pour rien.Quelque soit le document qu’Ali présentera, il sera passé au carbone 14 pour être authentifié.
    wait and see

  10. imagine2016 dit :

    Donc il y a du réchauffement entre l’axe Libreville-Brazzaville?
    s’il y a un acte de naissance là dessous, ce sera un énième faux
    tout simplement.
    Est ce que Ali connait Medzime Nsosso? c’est une espèce de génie chez les fangs, qu’il prenne attache avec lui, il saura lui indiquer avec précision où trouver ce document qui lui pourri la vie.

  11. LeCaiman dit :

    Un ancien de mon coin me disait que l’histoire de l’enfant adopté du président Albert Bongo était dans les mémoires du Gabon.
    Je cherche en vain ce livre qui pourtant était disponible chez mes parents.
    Chers internautes, merci de vérifier si effectivement cela est mentionné dans les mémoires du Gabon.
    Moi je continue mes recherches…

    • Le citoyen libre dit :

      Pour information en 1990 lors de la conférence nationale, le Feu REDJAMBE avait dit à ALI BONGO je cite « Lorsque les gabonais discutent des problèmes de leur pays tu dois te mettre à l’écart » fin de citation. Il voulait dire à ALI que tu n’es pas gabonais d’origine donc tu n’a rien à dire.

  12. OSSAMI dit :

    @ Immagine 2016,none fame,
    Ne nous fatiguons pas pour rien.Ali n’est pas né au Congo. Lors d’une visite chez des parents paternels je l’ai vérifié en Janvier 2016 à la maison commune de PotoPoto où il ya quand même quelques traces. Né au Congo avant les indépendances, j’ai fait comme si j’avais perdu mon acte de naissance.Je n’ai pas été autorisé à accèder facilement aux archives,peut êtte à cause de cette affaire d’acte de naissance d’ALI, mais en jouant la famille j’y ai accédé 4 fois aux archives et pris tout mon temps pour vérifier fiche par fiche de Janvier 1959 à Janvier 1960.Les colons n’ont emportés que les régistres officiels où il y a les copies originaux des actes de naissance. C’est ce qui est à Nantes.
    Pour ceux des congolais qui sont nés à l’hôpital comme il se dit pour Ali, il était établi au préalable à l’hôpital une fiche renfermant tous les renseignants sur la naissance de l’enfant et sur les parents. Cette fiche, à l’époque des blancs signé du docteur devait être présentée à la maison commune(aujourd’hui mairie)pour l’établissement de l’acte de naissance. Cette fiche était rangée après établissement de l’acte de naissance pour vérification éventuelle. Les colons n’ont pas emporté ces fiches qui même defraichies vous renseignent correctement. Par contre les enfants nés hors hôpital comme à la maison ne bénéficaient pas de cette fiche. Les parents fuyaient la punition coloniale qui se soldait par une amande pour avoir fait accoucher sa femme à la maison et allaient direment se faire établir un acte de naissance parfois un ou deux mois après d’où les nés vers parce que les parents illétrés n’ont pas retenu le jour de naissance.
    Ali n’est quand même pas né à la maison aux dires de sa maman pour sa fiche soit inexistante?
    Beaucoup de Congolais nés à cette époque ne vont pas forcément à Nantes pour se faire établir leur acte de naissance. Ils profitent de ces fiches pour retrouver leur fiche de naissance et se faire établir sur place leur copie d’acte de naissance.
    Ces fiches numérotées ne peuvent permettre à qui que soit d’établir un acte de naissance s’il n’est né sur place au risque de porter un n° d’une fiche qui ne vous appartient pas car ayant dejà un nom.
    Un acte établi au nom d’Ali provenant de Brazzaville a circulé un moment. Ce faux une fois de plus a été établi par ses initiateurs faussaires pensant faire bénéficier Ali sur la base de ces fiches croyant nous tromper tout en oubliant que le faussaire Ali est traqué dans son dernier retranchement.
    Si comme il se dit que sassou qui est aussi Dahoméen oh pardon Béninois de père donc ouestaf comme Ali lui a remis un acte de naissance, ce n’est qu’un faux. Si c’est une copie, il faut qu’il existât l’original, ce qui n’existe pas à Brazzaville. Et comme le Congo ne peut avoir un modèle vierge des actes de naissance établis avant les indépendances pour lui en fabriquer un, Ali ne sera que dans le faux, n’en déplaise aux émergents.
    Pour moi, Ali est allé voir sassou pour s’imprègner de la recette comment organiser les élections à huit clos dont sassou est passé maître.Idriss Déby l’a adopté et l’a utilisé comme sassou avant de s’imposer par les armes. Ali veut passer par là, faut il encore qu’il remplissasse les conditions de l’article 10 de notre loi fondamentale. Et s’il veut passer en s’imposant par les armes, son père adoptif Omar Bongo disait qu’on peut faire tout avec un fusil sauf s’assoir dessus au risque de se faire exploser. Qu’il essaie et nous verrons.

  13. OSSAMI dit :

    lire: amende, directement

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