Le ministre de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, et les experts de la Banque africaine de développement (BAD) ont évalué le 12 novembre l’état d’avancement du projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale prévu s’achever en décembre 2022.

La délégation de la BAD chez Madeleine Berre, le 12 novembre 2019. © Gabonreview

 

Le projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale, financé à hauteur de 55 milliards de francs CFA par la Banque africaine de développement, a été examiné le 12 novembre, par le ministre de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, la délégation de l’institution financière panafricaine et le directeur général de l’Office national de l’emploi, Hans Landry Ivala.

Il s’agissait pour la partie gabonaise et son partenaire financier, de dresser un état des lieux de l’exécution du projet, de définir les priorités et d’orienter les actions livrables d’ici 2020. L’autre volet de cette rencontre visait l’intégration de l’Office national de l’emploi à cette réflexion afin de mieux préparer sa restructuration pour une meilleure prise en charge de demandeurs d’emplois et des entreprises.

«Nous avons examiné ensemble la programmation de la réalisation du projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale, ce qui est déjà fait. Ce qui reste à faire et c’est ce qui peut être livré en 2020, tout en tenant compte des difficultés d’exécution, pour un meilleur réajustement», a déclaré le directeur général de l’ONE.

Ce projet axé sur trois composantes : développement des compétences pour l’employabilité des jeunes, la promotion de la santé et de l’inclusion sociale et l’appui à la gestion, a pour objectif de contribuer à la réduction du chômage des jeunes et l’amélioration des conditions de vie des populations. Il permettra également l’amélioration de la qualité des formations et de la gouvernance des secteurs, et la promotion de l’inclusion sociale.

«Dans sa composante développement des compétences pour l’employabilité des jeunes, le projet prévoit la réhabilitation de sept centres de formation et de perfectionnement professionnels, sept lycées techniques, l’Institut des technologies d’Owendo, ainsi que l’Ecole de commerce de Port-Gentil», a expliqué Hans Landry Ivala, indiquant l’intérêt pour le ministre que soit intégré à cet axe, la construction d’un parcours de professionnalisation.

Selon le gouvernement, ce projet bénéficiera à terme à environ 25 000 jeunes âgés de 14 à 35 ans. Par ailleurs, les personnels des ministères en charge de la formation professionnelle, de l’enseignement technique, de la santé et de la protection sociale seront également bénéficiaires du projet.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire