Si ses proches au sein de l’Union nationale (UN) assurent que c’est elle-même qui a décidé de quitter la plateforme, la PG41 affirme quant à elle que Paulette Missambo a été exclue de ses rangs pour n’avoir pas respecté certaines dispositions des statuts et règlement de cette structure politique de l’opposition.

Théophile Makita Nyembo, membre de la PG41, le 23 mai 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

Signée de Louis Gaston Mayila, président de la plateforme, une note rendue publique le week-end dernier informait de l’exclusion de Paulette Missambo et de son parti de la PG41. Sauf qu’autour de sa présidente, l’on assure que l’UN, comme le RPM d’Alexandre Barro Chambrier, a quitté le groupe depuis quelques mois. À l’UN, beaucoup pensent d’ailleurs que le choix du président de la PG41 de diffuser sa note peu avant l’ouverture du dernier congrès du parti à Oyem (Woleu-Ntem) visait un objectif précis : «polluer» cet évènement. Rien n’y a fait.

Pourtant, interrogé sur le sujet au terme de la récente rencontre de sa plateforme avec la vice-présidente du CGE, Théophile Makita Nyembo a réaffirmé que l’«exclusion» de Paulette Missambo s’est justifiée par le non-respect des textes régissant le fonctionnement de la PG41. Elle serait notamment illustrée par des «absences aux réunions», la «non-participation aux cotisations» et l’«intelligence avec d’autres partis politiques autres que ceux de la PG41».

Sur ce dernier grief, le membre de la PG41 rappelle en effet que la patronne de l’UN a présidé trois mois durant une autre plateforme d’opposition dénommée Alternance 2023. Ce qui aurait constitué un sérieux motif d’exclusion. «Cette décision n’émane pas de M. Mayila, mais de la conférence des présidents de la PG41», a tenu à préciser le colonel à la retraite. 

 

 
GR
 

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