La Conférence mondiale sur l’accès universel à l’information s’est tenue du 1er au 2 octobre, à Accra au Ghana. Lors de cette rencontre internationale servant de plateforme pour évaluer les progrès réalisés dans la promotion de l’accès à l’information depuis l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable des Nations Unies, axée sur le thème «Intégrer l’accès à l’information et la participation dans le secteur public», le Gabon a été représenté par sa ministre de la Communication et des Médias. Laurence Ndong y a présenté les initiatives et les perspectives de son pays dans ce secteur. 

Laurence Ndong s’exprimant lors de la Conférence mondiale sur l’accès universel à l’information à Accra. © D.R.

 

Bien que d’importants progrès aient été accomplis concernant l’accès universel à l’information, l’Organisation des nations des unies pour la science, la culture et l’éducation (Unesco) estime qu’il reste un besoin urgent d’accélérer les progrès à l’échelle mondiale. Cette conférence d’Accra, du 1er au 2 octobre, s’aligne donc sur la Journée internationale de l’accès universel à l’information, observée annuellement le 28 septembre. Pour ce rendez-vous, le Gabon a pris part aux travaux via le chef du département en charge de la Communication et des Médias. Laurence Ndong a porté la voix de son pays, lors du panel de haut niveau sur l’intégration de l’accès à l’information au sein du gouvernement et de la société civile.

L’Unesco et ses partenaires célèbrent cette journée dans le monde entier à travers des activités de sensibilisation, des panels de discussions et des échanges avec des experts, mettant en lumière les dernières tendances et les meilleures pratiques en matière d’accès à l’information. À Accra, échangeant avec ses pairs du Ghana, de la Gambie, de la Zambie et de la Sierra-Léone, la ministre de la Communication et des Médias, a exposé les initiatives et les perspectives du Gabon en matière d’accès l’information.

Sa prise de parole lui a ainsi permis d’évoquer la récente création du Groupe d’intérêt public qui, à ce jour, a hâté la couverture de 33 localités en télévision, radio et Internet. Elle a en outre évoqué l’installation, dans les semaines à venir, des radios communautaires dans les zones enclavées du pays.

Au-delà, la patronne du secteur de la Communication au gouvernement de la Transition a relevé les formations destinées aux journalistes et communicateurs consacrées au fact-cheking, au sourcing, au traitement, à la diffusion de l’information. Des opérations ambitionnant d’améliorer la qualité de l’information diffusée.

© D.R.

La Conférence visait donc à explorer comment l’intégration des lois sur l’accès à l’information à travers les secteurs gouvernementaux peut améliorer le droit à l’information. Les représentants gouvernementaux et les acteurs de la société civile ont de ce fait démontré les politiques d’accès à l’information mises en œuvre dans diverses entités gouvernementales.

En marge de la conférence d’Accra, Laurence Ndong a également participé à un webinaire de haut niveau organisé par l’Unescoà Yaoundé. Il a été axé sur le cadre normatif de l’accès à l’information. Occasion pour la représentante du Gabon de présenter la vision du Gabon et les initiatives du gouvernement en matière d’accès à l’information.

 
GR
 

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