Accès au financement climatique : lancement à Libreville du projet Readiness Gabon
L’atelier de lancement du projet Readiness Gabon GCP/GAB/017/GCR, intitulé «Renforcement des cadres et processus stratégiques pour faciliter l’accès du Gabon au financement climatique», a eu lieu ce 6 octobre à Libreville. Présidé par Davy Onomori Mboumba, Secrétaire permanent du Conseil national du climat (CNC), cet événement lancé avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) marque une étape importante dans la lutte contre le changement climatique au Gabon.

Les officiels et les participants posant à l’ouverture des travaux. © GabonReview
À l’ouverture, le 6 octobre, de cet atelier de lancement du projet Readiness Gabon GCP/GAB/017/GCR, intitulé «Renforcement des cadres et processus stratégiques pour faciliter l’accès du Gabon au financement climatique», visant à renforcer les capacités institutionnelles gabonaises pour mieux accéder aux financements du Fonds vert pour le climat (FVC), Davy Onomori Mboumba, Secrétaire permanent du Conseil national du climat (CNC), a souligné l’importance de ce projet soutenu par la FAO, qui se présente comme «un levier stratégique pour traduire nos ambitions en matière de développement sobre en carbone et résilient».
Le projet agit comme un outil pour structurer et outiller le CNC dans son rôle de coordination et de suivi des politiques climatiques au Gabon. M. Onomori Mboumba a indiqué que «le Gabon, qui s’est déjà engagé à travers ses communications nationales, son Plan climat et ses contributions déterminées au niveau national, avait jusqu’à présent des difficultés à accéder directement aux financements climatiques, faute d’une structure claire». Le projet permettra ainsi de renforcer les capacités nationales pour mobiliser et gérer efficacement ces ressources financières, en veillant à ce qu’elles profitent aux populations les plus vulnérables.
Pour un accès direct aux financements climatiques

Clichés de l’ouverture des travaux. © GabonReview
Du côté de la FAO, Athman Mravili, le coordonnateur sous-régional pour l’Afrique centrale, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir le Gabon dans ce processus. Il a indiqué que la FAO, «en tant qu’agence accréditée au niveau du Fonds vert pour le climat, mettra à disposition son expertise pour accompagner le gouvernement à travers le Conseil national climat». L’objectif est aussi d’appuyer l’accréditation de deux entités gabonaises, dont la Caisse nationale des dépôts et consignations (CDC), afin qu’elles puissent accéder directement aux financements climatiques.
Quant au directeur général de la CDC, Marius Issa Nkori, il a rappelé l’implication de cette structure dans la mobilisation des financements liés à la biodiversité et au climat, tout en soulignant les efforts pour augmenter les montants des financements «jusqu’à un million de dollars par projet». Il a également mentionné les résultats obtenus, notamment «trois projets réalisés, dont le dernier concerne l’efficacité énergétique». Pour M. Nkori, «le Gabon, au regard de son positionnement, joue un rôle important dans le dispositif et l’écosystème climatique régional».
La représentante de la présidence de la République, Zita Kassa Wilks, est intervenue lors de ce lancement, présentant la matérialisation de la politique climatique du Gabon. Elle a insisté sur l’engagement national et le positionnement stratégique du pays face aux défis environnementaux. L’atelier a ainsi réuni les forces vives du Gabon dans un appel à la mobilisation collective, avec l’ambition de faire du pays un acteur crédible et performant dans la gouvernance climatique internationale.

















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