Le ministre de l’Agriculture de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga-Moussavou, s’est concerté le 12 janvier avec les membres de l’équipe de négociateurs gabonais dans le cadre des négociations du protocole d’accord de pêche avec l’Union européenne. Objectif, mieux peaufiner le 3e round de ces discussions.

Le ministre de l’Agriculture de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga-Moussavou, le 12 janvier avec les membres de l’équipe de négociateurs gabonais dans le cadre des négociations du protocole d’accord de pêche avec l’Union européenne. © D.R.

 

L’équipe de négociateurs gabonais s’est réunie le 12 janvier autour du ministre de la Pêche, pour discuter du processus d’ouverture du troisième round des négociations du protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche avec l’Union européenne. Intégrant la stratégie de diversification de l’économie gabonaise, cet accord vise à accompagner les efforts de l’État dans le projet d’industrialisation de ce secteur en pleine expansion et dont le potentiel reste encore à développer pleinement.

«Il s’agit au moment où s’ouvrira le troisième round de négociations, de voir les avancées qui ont été réalisées dans le cadre de ces négociations, d’examiner les points sur lesquels, il est nécessaire de repréciser la position du gouvernement gabonais qui est celle de promouvoir l’industrialisation de la filière pêche et faire en sorte que l’ensemble de nos partenaires s’intègre dans cette vision du président de la République», a expliqué le ministre en charge de la Pêche, Biendi Maganga-Moussavou, qui n’a pas manqué de féliciter les membres de l’équipe de négociateurs gabonais, pour leur implication.

Selon le ministre, la poursuite de ces négociations, malgré les contraintes liées au Covid-19, indique l’utilité de cet accord. En effet,  les négociateurs de l’Union européenne sont déterminés à être  à Libreville dès la fin du mois de janvier. Ceci témoigne de la volonté des parties de structurer un partenariat de nouvelle génération, équilibré, susceptible de contribuer et de soutenir dans la durée l’industrialisation de la pêche gabonaise.

«L’industrialisation répond à l’objectif de faire en sorte que la valeur ajoutée soit au Gabon. C’est ce qui permet de gagner de fortes croissances dans le produit intérieur brut de notre pays, mais surtout de créer des emplois. Il y a plusieurs centaines d’emplois à créer dans la filière thonière et tout dépend de notre volonté ferme de profiter de cette industrie qui nous avons la chance de pouvoir développer ici au Gabon», a-t-il conclu.

Vielle de 22 ans, cet accord autorise les navires de l’UE venant d’Espagne et de France à pêcher dans les eaux gabonaises. Il fait partie du réseau des accords thoniers en Afrique.

 

 
GR
 

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