Affaires sociales : Dans les murs endommagés de Batavéa

Le 12 février, la ministre des Affaires sociales s’est rendue à Batavéa où sont concentrées la plupart des directions du ministère dont elle a la charge. Face aux réalités de travail de ses collaborateurs et la confrontation avec un squatteur des lieux, Nadine Nathalie Awanang épse Anato a souligné la nécessité d’améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs pour l’atteinte de bons résultats.

Nadine Nathalie Awanang s’adressant à ses collaborateurs. © Gabonreview

Bureaux exigus, matériel de travail insuffisant, inondation en saison des pluies. Au quartier Batavéa où sont concentrées la plupart des directions placées sous la tutelle du ministère des Affaires sociales, les conditions de travail des agents sont jugées aussi précaires qu’alarmantes. Après quelques rencontres avec les différents directeurs, la ministre des Affaires sociales a le 12 février, effectué une visite de terrain pour être au fait des réalités de travail de ses collaborateurs. «Il faut retenir qu’il y a des difficultés, des problèmes au niveau de ce bâtiment qui abrite la plupart des directions générales du ministère des Affaires sociales», a déclaré Nadine Nathalie Awanang épse Anato.

Instantané de la visite. © Gabonreview

«Il y a vraiment nécessité de pouvoir améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs si nous attendons d’eux de meilleurs résultats», a insisté le membre du gouvernement qui sur place, a relevé des difficultés en termes d’éclairage, d’eau, d’électricité. «Il y a des fuites un peu partout, des murs un peu endommagés et l’ergonomie de travail de façon générale est à améliorer», a-t-elle noté. «Nous avons un département dont les actions ont un impact direct sur les populations et nous avons donc besoin de travailler à la redynamisation des composantes de notre département sachant que nous sommes dans un processus de restauration des institutions», a commenté Nadine Nathalie Awanang épse Anato.

Là-bas, elle a constaté l’installation d’un squatteur. «Ce compatriote qui loge dans les bâtiments ici doit pouvoir libérer cet espace parce que nous en avons besoin pour augmenter la capacité des bureaux et désengorger les collègues qui sont un peu nombreux dans les bureaux», a-t-elle indiqué. «D’autre part, il y a nécessité de trouver des solutions par rapport au problème qui sont soulevés par le compatriote. Notamment, du fait qu’il ne travaille pas et du fait qu’il a des enfants à charge», a-t-elle ajouté restant focus sur l’objet de sa visite. «On est tous collaborateurs», a dit Nadine Nathalie Awanang aux agents dont elle attend un engagement pour produire de bons résultats. «J’ai vu les réalités, les conditions de travail. Nous allons essayer de tout mettre en œuvre pour que nous puissions les améliorer», a-t-elle promis.