À la faveur de sa prise de parole à la tribune de la Semaine africaine de l’énergie 2023, «Africa Oil Week», à Cape Town en Afrique du Sud, le 11 octobre, le ministre du Pétrole du gouvernement gabonais de transition, a rassuré que, contrairement à ce qui est perçu ici et là, le Gabon demeure une terre d’opportunités pour les investissements étrangers, grâce notamment à un sous-sol particulièrement riche en ressources naturelles, mais très largement sous-exploité, et à une stabilité politique et sociale que les derniers événements politiques n’ont pas pu remettre en cause, mais, au contraire renforcé.

Le ministre Marcel Abeke à la tribune de la Semaine africaine de l’énergie 2023, «Africa Oil Week», à Cape Town en Afrique du Sud. © D.R.

 

À la tête d’une importante délégation à la Semaine africaine de l’énergie 2023, «Africa Oil Week», à Cape Town en Afrique du Sud, Marcel Abeke s’est fait le devoir de redorer l’image du Gabon devant les investisseurs du domaine pétrolier et gazier, mais également de vanter le scandale géologique que constitue le sous-sol du pays, particulièrement riche en ressources naturelles. Pour le ministre du Pétrole du gouvernement gabonais de transition, le pays est loin d’avoir livré les secrets de son potentiel pétrolier et gazier.

«Notre pays est en pleine mutation, en pleine restauration et en pleine transformation. Nous avons un potentiel énorme dans les domaines pétrolier et gazier et une stabilité politique et sociale qui n’est plus à démontrer. Nous sommes engagés à offrir à tous ceux qui souhaitent venir investir chez nous, des conditions optimales qui permettront le développement de leurs activités tout en garantissant nos propres intérêts», a déclaré le ministre du Pétrole, Marcel Abeke.

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Stimuler les investissements et parvenir à conclure des accords avec les dirigeants mondiaux de l’industrie pétrolière et gazière, tel est le challenge de Marcel Abeke, à cette rencontre qui mobilise plus de 50 ministres et responsables gouvernementaux aux côtés des investisseurs mondiaux de l’industrie sous le thème «maximiser les ressources naturelles de l’Afrique dans la transition énergétique mondiale». Ce défi, qui cadrerait avec la nouvelle vision des autorités de la transition dans le secteur des hydrocarbures, est essentiellement axé sur l’assouplissement du corpus législatif et réglementaire gabonais. Il s’agira, pour les autorités, d’offrir aux éventuels investisseurs du secteur, un cadre contractuel attractif, en éliminant progressivement les contraintes diverses auxquelles ils font face et qui sont des facteurs de découragement.

«Au-delà de la mise en valeur de nos blocs pétroliers, déjà disponibles, notre ambition est de relancer l’exploration pétrolière, aussi bien sur terre qu’en mer en vue du renouvellement de nos réserves. Dans cette optique, un ensemble de mesures ont été adoptées, notamment : la réduction drastique du bonus de signature qui devra désormais correspondre à un montant symbolique, proche des frais de dossier ; l’aménagement (…) de mécanismes permettant de laisser plus de souplesse aux investisseurs, en ce qui concerne les coûts d’achat des données considérés parfois prohibitifs ; l’encouragement des processus de négociation de gré à gré, prévus par le Code des hydrocarbures, en incitant les investisseurs potentiels à manifester directement leur intérêt auprès de l’administration (…), mais également le développement d’appels d’offres ciblés, destinés à un nombre restreint et préalablement identifié d’opérateurs», a déclaré Marcel Abeke, soulignant continuer à examiner d’autres actions et d’autres mesures qui permettront, avec l’implication des investisseurs présents ici, de développer le potentiel pétrolier du bassin sédimentaire du Gabon.

 
GR
 

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