Depuis son arrivée dans la capitale gabonaise le 9 septembre 2022, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, s’est présenté le 24 novembre. L’occasion pour lui de présenter aux médias les activités du ‘Bureau’ et expliciter la mise en œuvre du mandat de cette mission.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, le 24 novembre 2022 à Libreville. © Unoca/Samperode Mba Allogho

 

Arrivé au Gabon le 9 septembre 2022, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, a échangé pour la première fois avec la presse, le 24 novembre dernier. «Au-delà de la nécessité de me présenter officiellement à vous, il est de notre devoir de faire le point sur nos activités et de répondre aux questions que le public se pose sur les sujets en rapport avec la mise en œuvre de notre mandat», a-t-il fait savoir d’entrée de jeu.

Naturellement, M. Abarry n’a pas manqué de féliciter les hommes et les femmes de médias pour le travail important qu’ils font pour «contribuer à maintenir un climat de paix et de sécurité au Gabon, voire au-delà». Malgré les défis auxquels ils sont souvent confrontés, il leur a particulièrement demandé de poursuivre leurs engagements en faveur de la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique. A cet égard, il a salué la participation active des Gabonais au développement du projet de stratégie régionale y relative – adopté le 24 juin 2022 lors d’un Forum à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Cette question, selon le Représentant spécial, occupe une place considérable dans le 23e rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la situation en Afrique centrale et sur les activités de l’Unoca qu’il présentera le 8 décembre 2022 au Conseil de sécurité.

La sécurité maritime dans le golfe Guinée, le changement climatique, les conflits entre les éleveurs et les communautés locales d’agriculteurs et de pécheurs dans le bassin du lac Tchad, les activités de Boko Haram dans cette région (bassin du lac Tchad), etc. ont notamment été abordés.

Abdou Abarry s’est déclaré préoccupé par l’ampleur et l’impact des attaques de la secte terroriste Boko Haram. «Du 1er juin au 30 septembre 2022, il y a […] eu 16 incidents de sécurité liés à Boko Haram signalés par les Nations Unies au Tchad (avec 11 morts civils), et 47 incidents signalés par l’ONU au Cameroun, avec 27 morts civils», a signalé le Chef de l’Unoca.

La situation dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest Cameroun a aussi été évoquée ainsi que la transition politique au Tchad et les problématiques liées à la gouvernance électorale dans certains pays de la sous-région. Outre l’environnement sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, il a répondu à plusieurs questions sur les deux derniers sujets, donnant chaque fois des détails sur les actions que mène l’Unoca pour prévenir les conflits et promouvoir la paix dans sa zone d’intervention.

 
GR
 

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