La quatrième édition de l’initiative Médias Afrodad (Afromedi IV) bat son plein à Abidjan depuis le 19 mars, ce jusqu’au 21 mars prochain, réunissant des journalistes de venus de divers pays d’Afrique pour discuter de la responsabilité des médias dans la sensibilisation sur la dette africaine.

Semaine Joshua Otieno lors de son intervention sur la gestion durable de la dette. © GabonReview

 

Vue de quelques participants. © GabonReview

Du 19 au 21 mars 2024, Abidjan abrite la quatrième édition de l’initiative Médias Afrodad (Afromedi IV), rassemblant une cinquantaine de journalistes issus d’une quinzaine de pays d’Afrique francophone, anglophone et lusophone, dont le Gabon. Sous le thème «Responsabiliser les médias pour une campagne efficace sur la dette africaine», cette rencontre se penche sur les défis liés à la dette à travers plusieurs thématiques cruciales.

Les discussions prévues couvrent une gamme de sujets, notamment la gestion durable de la dette, les fondements juridiques complexes, l’analyse des droits de tirage spéciaux (DTS) en Afrique, ainsi que la nécessité de humaniser le reporting sur la dette publique. 

L’objectif est clair : promouvoir la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance dans le financement du développement, en s’appuyant sur les enseignements de la Charte africaine d’emprunt et de la déclaration de Harare.

Selon le Forum du Réseau africain sur la dette et le développement (Afrodad), la dette continentale est entravée par une dynamique complexe et une allocation inefficace des ressources, exacerbées par un manque de transparence et de responsabilité. 

Pour Sem Joshua Otieno, analyste des politiques et responsable du plaidoyer Gestion de la Souveraine au Kenya, l’Afrique dispose de ressources suffisantes pour son développement et doit explorer des politiques alternatives pour sortir du piège de la dette. «Nous avons les ressources, nous avons les capacités. Il est temps d’explorer des politiques alternatives et de briser les chaînes de la dette qui nous entravent», déclare-t-il avec conviction.

© GabonReview

Au cœur de cette effervescence, les organisateurs sont animés par une seule vision : renforcer les capacités des journalistes à accéder à l’information sur la dette publique, catalyser des réformes audacieuses et susciter un discours inclusif pour un financement durable du développement en Afrique. 

Les trois jours de discussions intenses et passionnées ne sont que le début d’une action déterminée pour un avenir économique plus prometteur sur le continent.

 
GR
 

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