Le gouvernement a adopté le 6 septembre, à l’issue du Conseil des ministres, le projet de décret portant autorisation de candidature des personnels du service de santé militaire aux grades universitaires au concours d’agrégation au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

Les praticiens de la santé militaire désormais admis au concours du Cames. © USAmbassy

 

Objet de plaintes de certains enseignants civils, le statut particulier des médecins militaires gabonais et leur participation aux concours d’agrégation au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), semble être harmonisé pour permettre aux praticiens de la santé militaire de passer les grades d’assistant, maître-assistant, maître de conférence ou professeur. Car, pour les enseignants civils des universités et grandes écoles, en participant aux concours d’agrégation au Cames comme des civils, les militaires font entorse à leur statut particulier dans la fonction publique.

Sur présentation du ministre de la Défense, le Conseil des ministres du 6 septembre a adopté le projet de décret autorisant la candidature des personnels du service de santé militaire aux grades universitaires. Cet acte vise également à établir un corpus de cadres indispensables à l’affirmation de la vocation universitaire de ses hôpitaux et structures de formation.

Selon le ministre de la Défense, les personnels militaires servant depuis plusieurs années en qualité d’assistants ou chefs de cliniques à la faculté de médecine de Libreville et éligibles sur les listes d’aptitudes du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) ne bénéficient pas de droit de présenter leurs candidatures aux différents concours d’agrégation de l’enseignement supérieur ainsi qu’aux grades de maître assistant, maître de conférence, agrègé ou professeur titulaire.

 
GR
 

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