Avec deux postulants sur les 208 candidats issus de 12 pays d’Afrique, le Gabon ne dispose plus que d’un seul ambassadeur, en la personne du Docteur Bruno Mve Ebang, pour la poursuite des épreuves finales de la 21e édition du concours d’Agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG) du Cames.

Un seul gabonais encore en lice pour les épreuves finales de la 21e édition du concours d’Agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du Cames. © D.R.

 

Engagé en Sciences politiques et en Sciences économiques avec respectivement un candidat par discipline, sur les 208 en lice au concours d’Agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), le Gabon poursuit la campagne vers l’agrégation avec un seul ambassadeur pour le compte des deuxièmes et troisièmes épreuves, en présentiel à Yaoundé du 13 au 17 novembre prochain.

En effet, la première épreuve en ligne dite «Discussions sur les travaux» a passé au tamis la moitié des candidats en lice. Avec 208 candidats au départ, dont deux Gabonais, ils sont aujourd’hui 103 pour un Gabonais face aux épreuves d’admissibilité et d’admission. «C’est en effet la toute première fois que ce concours s’est tenu totalement en ligne pour sa première épreuve, conformément aux orientations de la 40e session du Conseil des ministres du Cames, qui s’est tenue à Niamey du 23 au 27 mai 2023, et qui a autorisé son organisation en bimodal à travers la Résolution n° SO-CM/Cames/2021-18 », a précisé le secrétaire général du Cames, le Pr Souleymane Konaté.

Ce concours réunit des candidats venus du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Mis en œuvre depuis 1983, les objectifs du programme Concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion sont : recruter des personnels de l’enseignement supérieur en garantissant le niveau international des enseignants ; adapter le mode de recrutement de l’enseignement supérieur aux réalités africaines ; évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignants du supérieur ; favoriser la promotion des enseignants.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire