Recherchés pour violence et voie de fait avec arme blanche, les quatre jeunes hommes rendus tristement célèbres par des vidéos tournées à Nzeng-Ayong et devenues virales sur les réseaux sociaux le week-end dernier ont été interpellés lundi par les forces de l’ordre. Dans leur film amateur glaçant, on les voit menacer au couteau un autre adolescent, lui intimant l’ordre de se dénuder sous les objectifs de caméras de leurs smartphones. Mal leur a pris de divulguer leur «crime».

Deux des quatre agresseurs de Nzeng-Ayong. Ils devront répondre de leurs actes devant la Loi. © Gabonreview/Capture d’écran

 

L’alerte à la recherche de ces agresseurs, quatre au total, a été lancée, le 19 mars par la Préfecture de police de Libreville, à la suite du partage, sur les réseaux sociaux, de ce mini film amateur des plus attristant et effrayant. Dans cette vidéo, on voit un petit garçon très apeuré, obligé par des lascars à se dénuder devant la caméra. Il est malheureusement filmé sous la menace d’un couteau par d’autres jeunes, certainement de la même trempe d’âge, au mépris de tout bon sens et de toute pudeur. Dans la foulée et face au tollé, la police a lancé un avis de recherche. Les indélicats ont été rattrapés moins de 24 heures plus tard. 

Les deux jeunes actifs, visibles sur la vidéo, ont tout fait pour exposer l’intimité de ce gamin, sans son consentement, le harcelant tandis que d’autres, hilares, profèrent des menaces à l’encontre de certains qu’ils envisageaient d’agresser. Pour la plupart des personnes ayant regardé la vidéo, il y a non-assistance à une personne en danger. Car, la vidéo est de type amateur et le «caméraman» ou les complices auraient pu dissuader les bourreaux. 

La cavale a donc été de courte durée. Les Forces de police nationale ont mis la main sur ces indélicats en moins de 24 heures.

S’il est connu que nul n’est censé ignorer la loi, on précisera, à titre de rappel, que le Code pénal gabonais précise que quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de fait sur une personne ayant entraîné des blessures ou une altération de sa santé physique ou mentale, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 1 000 000 de francs au plus.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Le pays a des vrais problèmes et voici des voyous qui embêtent les gens. Enfermez les. . Amen.

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