Dans le cadre de sa convention locale 2020, la Jeune chambre internationale (JCI) Libreville a effectué, le 13 novembre, une visite guidée du village agricole Graine de Bolokoboué et dispensé une formation sur le plan d’affaires d’un agri preneur aux participants du «Mouvement 1000 agriculteurs».

La JCI Libreville au village agricole Graine de Bolokoboue. © Gabonreview

 

L’Organisation non gouvernementale, Initiative développement recherche conseil (IDRC Africa), a accueilli, le 13 novembre, sur son site du village agricole Graine de Bolokoboué, dans la commune d’Akanda, les membres de la Jeune chambre internationale (JCI) Libreville. Ceux-ci sont venus toucher du doigt ce qui se fait de bien en termes de réorientation de la jeunesse en manque d’activité professionnelle, mais également porter leur pierre à l’édifice pour le développement d’une génération d’agri preneurs conscients et engagés.

«Dans le sens de nos actions comme le dit la mission de la Jeune Chambre qui est d’offrir des opportunités aux jeunes afin qu’ils puissent apporter un changement positif dans la communauté, au sens économique, social, culturel et entrepreneurial, nous avons jugé utile de venir accompagner le projet porté par l’ IDRC Africa, en outillant les participants du «Mouvement 1000 agriculteurs», pour la réalisation d’un plan d’affaires d’un agri preneur. Car, il faut se réinventer et l’agriculture est un secteur sûr», a déclaré le président de la JCI Libreville, Edmond Ogowe.

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Intervenant sur le thème «le plan d’affaires d’un agri preneur», le manager du cabinet consulting Otima CS, par ailleurs membre de la JCI Libreville, Steeve Mouwendji, a estimé qu’il était important et urgent de retourner vers l’agriculture, qu’il perçoit comme un catalyseur du développement et de la diversification de l’économie nationale. «Il est important que nous puissions repartir vers l’agriculture, que nous puissions avoir les outils pour être des véritables entrepreneurs dans ce secteur. Aujourd’hui, il n’est plus question de pouvoir cultiver pour cultiver, mais il est important de cultiver en ayant une véritable stratégie, un véritable plan d’action, en sachant comment monter un dossier bancable afin d’être financé ou accompagné par des organismes ou des sociétés».

Pour le coordonnateur de programmes, d’IDRC Africa, Hervé Omva Ovono, la construction de perspectives d’avenir pérennes et équilibrées passe nécessairement et avant tout par un encadrement formatif. Au village agricole Graine de Bolokouboué, cette formation est dispensée à 75% en pratique et 25% en théorie, ce qui se présente comme une innovation et une puissante piste de développement.

«L’agriculture, c’est possible. Les jeunes s’intéressent à l’agriculture certes, mais il faut construire des outils de communication adaptée à cette agriculture. Ces jeunes sont organisés ici en coopérative et entreprise individuelle, ils attendent un appui du gouvernement, les terres sont disponibles, ce n’est pas l’argent qui manque. Car, s’il y a l’argent pour les voleurs, pourquoi il n’y en aurait pas pour occuper les Gabonais sainement ? », a-t-il soutenu.

L’objectif de l’ONG IDRC Africa, à travers son programme «Mouvement 1000 agriculteurs», est de canaliser les jeunes vers les emplois productifs du secteur de l’agriculture et de favoriser l’émergence d’entreprises agricoles portées par les jeunes.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mbeng francois dit :

    Efforts très appréciables.

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