Âgé d’à peine 2 ans, un bébé aurait été violée par l’amant de sa mère âgé de 67 ans. Le présumé auteur de cet acte odieux ayant nié les faits, l’ONG Aurore a récemment organisé une conférence de presse pour réclamer justice. 

La présidente de cette ONG, Ida Flore Maroundou, et son collaborateur dénonçant cet acte et réclamant justice. © Gabonreview

 

Âgé de 67 ans, un huissier de justice est accusé d’abus sexuels dans la commune d’Akanda. D’après la mère de la victime, soutenue par l’ONG Aurore ; une association militant pour les droits des femmes et des jeunes filles, le sexagénaire aurait violé la fillette âgée d’à peine 2 ans. Face à la gravité des faits, la présidente de cette ONG, Ida Flore Maroundou, la voix des femmes maltraitées et abusées, a récemment organisé une conférence de presse pour réclamer justice et dénoncer ce présumé cas de viol. 

«Depuis quelques temps, nous remarquons sur l’étendue du territoire national une forte augmentation des violence sexuelles à l’endroit des mineurs. Est-ce à dire que ces présumés auteurs se sentent dans l’impunité totale», a cherché à comprendre Ida Flore Maroundou, représentant la mère de l’enfant. 

Les faits se sont déroulés, mi-mars dernier, chez l’huissier de justice qui vivait avec sa fille de 12 ans, fruit d’une précédente relation amoureuse, ainsi qu’avec sa concubine âgée de 20 ans, son garçon de 4 ans, la bambine de 2 ans et leur garçon de six mois. 

Un jour, paniquée du fait que son dernier bébé né prématurément avait de graves soucis pour respirer, la jeune mère l’a emmené à la clinique où les hommes en blouses blanches ont constaté des complications respiratoires. Pendant ce temps, la jeune dame avait confié la famille à l’huissier de justice, sans se douter que le malheur allait frapper.

Le lendemain, son téléphone portable sonna. Un appel provenant de la fillette de 12 ans. Cette dernière a alors informé la jeune dame du fait que l’enfant de 2 ans ressentait d’intenses douleurs au toucher de sa partie génitale, accompagnée d’une perte de sang à profusion. 

Au retour de la maman, l’enfant a été immédiatement emmenée à l’hôpital où un certificat médical fait noter une «perte récente de l’hymen avec un saignement abondant». Accusé du viol, l’huissier de justice aurait nié les faits. «Il n’est pas censé ignorer la loi, et nous nous demandons pourquoi le cas de la petite Fatou n’est pas traité. Y a-t-il une justice à demi-mesure dans ce pays ?», s’est demandée Ida Flore Maroundou. 

L’ONG fait savoir qu’auditionné après que le dossier a été transmis au Tribunal de première instance de Libreville, l’accusé avait été relâché en avril dernier. Une situation ayant écœuré plus d’un et la famille en particulier. Elle a d’ailleurs dénoncé une magouille entre hommes en toges noires. Le dossier n’a en effet pas connu d’avancée significative à ce jour. D’où le cri de détresse de la mère qui réclame justice. 

Selon la loi gabonaise, ceux qui se rendent coupables de viols sur mineurs sont passibles de 30 ans de réclusion criminelle et une amende de 30 millions de francs CFA au plus pour le viol et l’inceste.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Si les faits sont avérés qu’il soit SEVEREMENT PUNI. Amen.

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