À quelques jours du double scrutin du 27 septembre 2025, la liste «Union Nationale – Akanda, j’y crois !» présente un manifeste électoral qui se veut à la fois visionnaire et rigoureux. Un texte dense, qui conjugue transparence, innovation et gouvernance participative pour la commune en pleine expansion.

Municipales : la liste de l’Union nationale «Akanda, j’y crois !» publie un manifeste dans lequel elle mise sur une gouvernance participative pour bâtir une commune exemplaire et tournée vers l’avenir. © Facebook.com/akandajycrois

 

Dans les rues d’Akanda, les conversations s’animent à mesure que s’approche le jour décisif. Entre marchés, carrefours et causeries de quartier, les habitants échangent attentes, inquiétudes et rêves pour leur ville. L’air de campagne flotte partout : banderoles aux couleurs vives, affiches soignées et débats improvisés autour des besoins quotidiens d’une commune en pleine croissance. C’est dans cette atmosphère vibrante que la liste «Union Nationale – Akanda, j’y crois !» a rendu public son programme, véritable invitation à un avenir municipal repensé.

Un socle de valeurs et une méthode de gouvernance

«Akanda, j’y crois !» entend de faire de la modernité et de la transparence les piliers du développement communal. © Facebook.com/akandajycrois

Le programme s’ouvre sur un credo sans ambiguïté : «intégrité, transparence, bonne gouvernance, durabilité, inclusivité, culture et diversité». Ces principes servent de boussole à une méthode qui se veut exemplaire : «gestion transparente, collégiale et participative de la ville», adossée au concept de «smart city», où l’innovation irriguerait services publics, habitat et infrastructures.

Cette ambition s’incarne dans vingt objectifs clés. Les sessions du conseil municipal seront ouvertes au public, avec un bilan annuel rendu aux citoyens. La lutte contre les risques et nuisances est au cœur du projet : assainissement pour prévenir les inondations, dispositifs de limitation de vitesse autour des écoles, éclairage public sur les axes principaux et secondaires, patrouilles renforcées pour réduire l’incivisme.

Le manifeste promet également des écoles et des dispensaires supplémentaires, l’installation de forages pour un accès élargi à l’eau potable, et la création d’espaces verts, de parcs publics et d’aires de sport accessibles à tous.

Une économie locale et un tissu social à renforcer

Le volet économique se distingue par la création d’une Société d’économie mixte agricole dédiée au maraîchage, à la pisciculture en mangrove et à l’aviculture, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en générant des emplois, notamment pour les jeunes et les femmes. Le financement municipal sera consolidé par un meilleur recouvrement des impôts et taxes grâce à un recensement régulier des opérateurs économiques.

Le document revendique aussi un profond renouvellement sociologique : près de la moitié des colistiers ont moins de 40 ans et les femmes représentent plus de 40 % des 47 candidats. En contrepoint, la liste pointe les dérives de la précédente majorité municipale, évoquant des budgets «non conformes» et des primes indûment perçues, preuve selon elle de la nécessité d’un changement de cap.

À la veille d’un scrutin qui marque la fin effective de la Transition et le retour à une gouvernance locale élue, «Akanda, j’y crois !» se présente comme une promesse de service public mesurable : conjuguer gouvernance exemplaire, cadre de vie amélioré et économie locale dynamique pour faire d’Akanda une ville moderne, solidaire et durable.

 
GR
 

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