Ce 2 septembre comme annoncé, le président de la transition a reçu en audience les anciens candidats à la présentielle du 26 août dernier. Pourtant libre de ses mouvements, Ali Bongo qui avait déclaré sa disponibilité en cas de sollicitation, était le grand absent.

Un moment de la rencontre. © Com présidentielle

 

«Le Chef de l’Etat, le général Brice Oligui Nguema a reçu ce jour au palais Rénovation, les anciens candidats à l’élection présidentielle d’août 2023», a informé, ce 27 septembre, la communication présidentielle. Les discussions, indique-t-elle, étaient axées sur la contribution de ces acteurs politiques dans le processus de transition qu’ils ont unanimement félicité. «Une contribution qui s’articule essentiellement sur le partage d’expérience dans le domaine politique en vue d’accompagner efficacement la transition», peut-on lire dans le communiqué officiel.

© Com présidentielle

Si la communication présidentielle signale que ces hommes politiques ont sollicité du président de la transition le remboursement de leur caution de candidature et la levée du couvre- feu pour la bonne marche de l’économie gabonaise, elle rapporte que Brice Oligui Nguema «a pris acte de ces doléances et rassuré ses interlocuteurs que des solutions à leurs préoccupations seront apportées».

Selon la liste officielle du Centre Gabonais des Élections (CGE), 19 candidats avaient été retenus pour l’élection présidentielle du 26 août dernier. Ils étaient là pour la plupart. Outre les absences de Mike Steeve Dave Jocktane et Thérence Gnembou Moutsona (incarcérés), celle d’Ali Bongo était naturellement notée, même si personne n’attendait l’y voir. Gardé en résidence surveillée dans la foulée du coup d’Etat, il avait par la suite recouvré sa totale liberté. Lors de sa rencontre avec Abdou Abarry, le Représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale, le 6 septembre 2023, il avait pourtant «exprimé sa pré-disponibilité si les nouvelles autorités le jugeaient utile de bénéficier de ses conseils et de son accompagnement dans la mesure où le souhait qu’il a exprimé, c’est celui de voir le Gabon continuer son ascension dans la paix et la quiétude sociale».

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    L’argent… Toujours l’argent. L’homme politique gabonais est le seul qui a de l’argent à la place du cerveau. Hors de question de rembourser quoi que ce soit, ce n’est pas dans les prérogatives du gouvernement de transition, si les candidats obtiennent gain de cause, ceux de la députation feront la même requête. Circulez les caisses sont vides.

  2. Serge Makaya dit :

    Mes enfants de gabonreview, il doit y avoir une erreur. Ce n’est pas le 2 septembre, cette rencontre, mais le 27 il me semble ? Enfin, je peux aussi me tromper avec mon vieil âge. L’absence d’Ali caca 💩 Bongo est bien la preuve qu’il est désormais un grabataire tout simplement. On récolte ce que l’on sème.

    Autre chose : mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, il paraît qu’il y a encore des photos d’Ali caca 💩 Bongo au palais du bord de mer. Ceci est inadmissible. Et même les photos d’Omar Bongo des plateaux batekes. Ces deux grands VOLEURS devant l’Eternel n’ont plus le droit d’avoir leurs photos dans ce palais de la République Gabonaise. Ce n’est pas le palais des Bongos que je sache. A Ntare Nzame. IM FAUT RETIRER CES PHOTOS MON FILS. RT D’AILLEURS, PRENONS L’HABITUDE DE NE PLUS METTRE DE PHOTOS DE PRÉSIDENTS DANS CES PALAIS. OU ALORS UNIQUEMENT LED PHOTOS DE PRÉSIDENTS QUI LE MÉRITENT VRAIMENT. MAIS JE CROIS QU’IL Y EN A MÊME PAS. PARCE QUE MON GRAND ET DÉFUNT FRÈRE LÉON MBA (1er Président du Gabon) n’avait pas non plus les mains si propre que ça. A Ntare Nzame. Peut-être toi, mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema et tous les autres militaires qui ont libérés notre pays méritez une photo dans ce palais en guise de souvenir de la libération TOTALE du Gabon du joug bongoiste et francafricain. Pitié. A Ntare Nzame. Pitié.

    Dernière chose que je voudrais soulever: tous ces palais présidentiels construits du temps d’Omar Bongo des plateaux batekes, pourquoi ne pas les occuper autrement plutôt que de les laisser à l’abandon ? Faisons vivre ces palais en les transformant autrement. Il y a bien plusieurs pièces dans ces palais. On pourrait créer des activités rémunératrices pour l’Etat. Je pense notamment à des restaurants, des magasins ou boutiques qui pourraient vendre des choses précises. Et s’il y a de très grandes salles dans ces palais de l’intérieur du pays, pourquoi ne pas les louer pour des cérémonies bien particulières comme des mariages, des fêtes de noces, des anniversaires quelconques, etc. Cela permettra d’engager des Gabonais au chômage et faire aussi rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Bref, ce sont juste des propositions du pauvre Serge Makaya. Bonne journée à tous.

  3. Akoma Mba dit :

    Ali Bongo est un criminel qui devrait déjà être en prison. Qu’on ne nous jette pas la poudre aux yeux prétextant son état de santé. Il était bien en parfaite santé pour se présenter aux élections. N’est-ce pas Petit Docteur d’Oyem?

  4. Man'Stout dit :

    Il était fort improbable qu’Ali vienne et se retrouver à côté de ceux qui l’ont combattu avec véhémence. Mais l’incongruité se trouve dans le fait qu’il se propose d’accompagner le CTRI dans le processus de transition. Il faudrait encore qu’il se regarde dans une glace car ce dernier ne peut se prétendre le paragon de la bonne gouvernance quand on sait que durant 14 ans durant,il n’a fait que creuser la tombe du Gabon avec sa bande de mille kleptomanes. Je ne sais si c’est par politesse ou par pure ironie que le général président a invité le plus grand despote que le Gabon n’ait jamais connu.
    J’ai tout simplement dit.

  5. FINE BOUCHE dit :

    je ne sais pas comment la justice va oeuvrer. Mais afin d’être réhabilité il faut d’abord payer sa dette à la société. J’espère que les journalistes pourront mener les enquêtes appropriées afin de voir au journal télévisé les reportages sur la condamnation de ses multiples VOLEURS voire ASSASSINS, leur procés qui devraient être publics. Je ne peux me satisfaire d’une justice non transparente. On met en prison et on fait sortir de prison d’une manière extraordinairement simple au Gabon. A quand les réquisitions en bonne et due forme. J’ai l’impression d’être infantilisé, on nous donne un peu à manger puis un peu à boire et le néant pour faire barrage à nos interrogations « vous le saurez au moment opportun » puis cela tombe dans les oubliettes. Pas de démocratie sans justice

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