Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant l’ancien Vice-président de la République (VPR), Pierre Claver Maganga Moussavou, au journaliste Stive Makanga de Kongossanews. Le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a annoncé le 25 janvier qu’il y aura une «fermeté exemplaire», après les propos du journaliste affirmant que les informations diffusées contre l’ex-VPR venaient de la présidence de la République et des Services spéciaux.

Le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, face à la presse, le 25 janvier 2021. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, était face à la presse le 25 janvier 2021. Il est revenu, entre autres, sur les questions internationales à travers la cérémonie de vœux au corps diplomatique et la participation du président au sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), prévu en début février prochain. Pour les questions domestiques, le porte-parole a abordé la lutte contre le Covid-19, avec les réaménagements du couvre-feu et des mesures coercitives envisagées, le séminaire gouvernemental qui s’est tenu du 18 au 19 janvier dernier, et les élections sénatoriales du 30 janvier.

Outre ces points déjà largement abordés dans les médias, un point aura marqué son intervention: c’est la réponse de la présidence aux affirmations du directeur de publication du Journal en ligne Kongossanews, Stive Roméo Makanga. Ce dernier affirmait, lors d’une conférence de presse, le 22 janvier, que les informations sur la base desquelles il avait écrit des articles «à charge» – «Le Cabinet de la vice-présidence à la rescousse du soldat Pierre-Claver Maganga Moussavou et Maganga Moussavou chef de gang»- contre l’ancien Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, lui provenaient de la présidence de la République et des Services spéciaux.

Concernant ces allégations, Jessye Ella Ekogha est ferme dans sa réponse. «On l’avait dit dans un communiqué, il y a quelques mois. Pour ce type d’agissements, la présidence de la République aura une fermeté exemplaire. On ne laissera pas passer ce type d’agissements. Il y aura à chaque fois une réponse adaptée, forte, en lien direct avec les textes en vigueur dans notre pays», a prévenu le porte-parole de la présidence.

Pour le Conseiller spécial d’Ali Bongo, Stive Makanga «a planté le décor quand il a appelé son média Kongossanews». «Parce que ça montre, excusez-moi, le sérieux des informations qu’il peut distiller», a-t-il laissé entendre, invitant, plus sérieusement, à se mettre d’accord sur un postulat. Il a fait remarquer que «la liberté d’expression ou la liberté de la presse n’est pas une liberté de diffamer». «Vous ne pouvez pas vous permettre de dire tout et n’importe quoi sur la simple base du fait que vous êtes journaliste ou sur la simple base que vous détenez un site d’information», a-t-il déclaré, non sans relever «qu’il y a des investigations, c’est une chose. Mais avant d’émettre des affirmations gratuites, il faut pouvoir les prouver. Il faut avoir des éléments concrets. Si non cela devient l’anarchie. Tout le monde se réveille un matin et crée un site d’informations et commence à diffamer tout le monde en disant «excusez-moi, je suis journaliste»».

Pour ce qui est de la présidence de la République, il souligne que la Haute autorité de la communication (Hac) a déjà été saisie par rapport aux affirmations de ce journaliste, lors de sa conférence de presse. «On est en train d’étudier toutes les autres pistes par rapport à ces accusations mensongères», a-t-il dit.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Est-ce que affirmer que le défunt Ali Bongo a tué, volé, usurpé le pouvoir, c’est du KONGOSSA ou la réalité ? Venez me poursuivre en justice. A Ntare Nzame !!

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Grosse contradiction dans le texte et singulièrement au niveau de l’autorité ou l’entité chargée de juger du problème présent. Jugez en vous même :
    1-« Pour ce type d’agissements, la présidence de la République aura une fermeté exemplaire. On ne laissera pas passer ce type d’agissements. Il y aura à chaque fois une réponse adaptée, forte, en lien direct avec les textes en vigueur dans notre pays», a prévenu le porte-parole de la présidence ».

    2- la Haute autorité de la communication (Hac) a déjà été saisie par rapport aux affirmations de ce journaliste, lors de sa conférence de presse. «On est en train d’étudier toutes les autres pistes par rapport à ces accusations mensongères», a-t-il dit.

    Mr Désiré clitandre Dzonteu expliquez nous qui est habilité ici. Amen.

  3. Gayo dit :

    Quelle declaration mensongere. On sait tous que c’est l’idiot en chef de la présidence déteste qu’on parle du banditisme des gens de vicieux et corrompus a qui il fait une confiance aveugle alors qu’ils sont pourris comme lui. Malheureusement meme a 60 ans et avec les expérience Accrombessi, Alihanga et la perle rare que son intelligence de moineau de peut trouver, il n’apprend pas de ses erreurs pour se méfier de ses collaborateurs et accorder le bénéfice du doute. D’ailleurs Ali Bongo sait que ses hommes payent des dizaines de million à des journaleux quand ils en ont envie. Toute la présidence était tombé sous le vodou d’Alihanga. En meme temps ce mercenaire de la plume a ce qu’il merite

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