Le 6e Conseil des ministres en charge des Technologies de l’information et de la communication (Tic) (CMTIC6), de l’Alliance Smart Africa, s’est tenu le 25 octobre, par visioconférence. La voix du Gabon a résonné à ce rendez-vous piloté depuis la capitale rwandaise, Kigali, par Jean Pierre Doukaga Kassa, ministre de l’Économie numérique. Il a notamment insisté sur le fait que la Gabon entend booster l’intégration régionale par le numérique. 

Le ministre de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et ses collaborateurs assistant à la 6e conférence des ministres de Alliance Smart Africa. © D.R.

 

Le ministre de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a pris part le 25 octobre, par vidéoconférence au 6e Conseil des ministres en charge des Technologies de l’information et de la communication (Tic) de l’Alliance Smart Africa (CMTIC 6). La rencontre était dirigée depuis Kigali, la capitale du Rwanda, lui a permis de relever le rôle de levier de développement qu’est l’utilisation du numérique, ainsi qu’il a salué le gouvernement rwandais pour la bonne tenue de cette séance. 

Le Gabon entend pleinement participer à «booster» l’intégration régionale par le numérique. D’où l’invitation faite au directeur général de Smart Africa, Lacina Koné, à effectuer une mission à Libreville afin de participer à la mise en place des résolutions majeures de l’Alliance, notamment les projet Sada (Capital humain), Sata (Interopérabilité des données) et Sania (Incubateurs). 

Présidant cet événement, le ministre congolais des Postes, des télécommunications et de l’Économie numérique, président du Conseil des ministres de l’Alliance smart Africa, Léon Juste Ibombo, a souligné la nécessité pour les États membres de cette Alliance de concevoir des programmes transfrontaliers pour le nouveau plan 2023-2025. Ce qui lui a fait dire qu’il est nécessaire de soutenir le Secrétariat général de cette organisation afin de réaliser le potentiel offert par la numérisation et la transformation économique en Afrique.

Les membres de cette organisation ont de ce fait discuté de l’échange électronique des données entre pays africains dans le cadre de Smart Africa trust alliance (Sata), du Réseau africain unique (Rau), de la boîte à outils opérationnelle pour le développement d’un écosystème africain de startups et d’innovation. Ils ont également évoqué les lignes directrices en matière de protection des données et de la vie privée pour les États membres, ainsi que des appareils intelligents et le Fonds des bourses d’études.

Ainsi, cette rencontre ministérielle avait pour objectif non seulement de présenter l’état d’avancement des actions approuvées depuis la 5e réunion du CMTIC, mais aussi de discuter de la stratégie Smart Africa 2023-2025 et la mise à jour des programmes transfrontaliers pour les trois prochaines années. 

L’alliance Smart Africa a été lancée en 2013 à l’initiative de sept chefs d’États africains, dont Ali Bongo Ondimba. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    Il n y a rien de plus rassurant que le numérique et les nouvelles technologies

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