Ce lundi 12 février, Steed Rey a donné le coup d’envoi de la 3e édition du Concours national de photographie qui se tiendra jusqu’au 8 juin. Organisé par Amazing Gabon dont il est le directeur, le concours qui depuis la première édition tient sur les catégories «Faune» et «Flore», innove cette année avec une catégorie relative aux atouts et sites touristiques du pays. Les candidats ont jusqu’au 10 mars pour envoyer leurs œuvres.

De gauche à droite, Christian Boua, Steed Rey et Savina Ammassari, le 12 février. © Gabonreview

 

Après deux premières éditions jugées réussies, le concours national de photographie organisé par Amazing Gabon revient sur la scène avec la troisième édition 12 février au 8 juin 2024. «On veut s’arrimer à la semaine de l’environnement comme l’année dernière pour remettre les prix», a fait savoir Christian Boua, le coordinateur du concours. Une longue période qui prend en compte un calendrier d’expositions itinérantes qui vont se tenir aussi bien sur le plan national qu’international. «Nous attendons les confirmations des dates au niveau international et nous attendons les disponibilités des différents sites de nos partenaires sur le plan national», a-t-il précisé.

Vendre la destination Gabon

Pour le concours proprement dit, les personnes désireuses d’y participer sont appelées à envoyer leurs photographies du 12 février au 10 mars. En plus de la catégorie Faune et la catégorie Flore, cette troisième édition innove avec une troisième catégorie en rapport avec les atouts et sites touristiques du Gabon et dont le vainqueur sera récompensé par un prix spécial. Pour le directeur du concours, ce prix devrait d’ailleurs avoir beaucoup d’intérêt pour les photographes, puisque jugé plus accessible. «Il s’agit de mettre en valeur nos hôtels, nos lodges, nos parcs nationaux, nos cultures. C’est sponsorisé par le ministère du Tourisme qui a initié ce projet auprès de nous», a indiqué Steed Rey.

Pour concourir, les photographes devront envoyer via l’adresse mail disponible sur le site du concours, cinq photos par catégories. «Les candidats ne sont pas obligés de concourir dans toutes les catégories, mais peuvent maximiser leurs chances en concourant dans les trois catégories», a souligné Christian Boua. Après deux éditions, Steed Rey parle d’un bilan plutôt positif. «La banque d’images que nous récoltons chaque année est de plus en plus importante. Pour nos partenaires, c’est une belle occasion pour avoir des photos renouvelées chaque année. Nous en sommes fiers et nous portons haut et fort les images du Gabon jusqu’à l’étranger», a-t-il expliqué.

Proche des «mwanas»

L’année dernière, a-t-il fait savoir, 69 candidats ont été enregistrés et 200 photos envoyées. Les membres du jury ont pu sélectionner 68 photos qui ont fait les expositions aussi bien à Libreville qu’à l’extérieur du pays. «Cette année nous devons continuer à aller montrer la richesse de la vie sauvage gabonaise», a commenté Steed Rey précisant que les candidats sont répartis en deux groupes : « Okulu » pour les 18 ans et plus et « Mwana » pour les moins de 18 ans. Le concours accorde d’ailleurs un intérêt particulier à ces «mwanas». Cette année, il compte parcourir des écoles pour des rencontres avec des élèves afin de les initier à l’éducation environnementale et les mettre en discussion avec les professionnels de la photographie.

Pour cette édition, le jury du concours sera présidé par Savina Ammassari, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Gabon. Si elle rappelle que les Nations Unies sont fortement engagées pour le développement durable, elle note que le Gabon est un pays extraordinaire au regard de sa riche biodiversité. «Il n’y a pas un endroit meilleur pour avoir ce type d’initiative», a-t-elle commenté parlant du concours. Membre du jury lors de l’édition 2023, elle se positionne par ailleurs comme une passionnée de photographie.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire