«Nous pouvons être fiers de notre pays», c’est en substance, le message du président Ali Bongo aux populations gabonaises à l’occasion du traditionnel discours à la Nation la veille de la célébration de la fête nationale du pays. Citant quelques exemples de réussite, le chef de l’Etat qui a appelé à l’unité de la Nation, s’est réjoui des efforts dans différents domaines allant de l’environnement à la santé en passant par la recherche scientifique.  «Le Gabon tient son rang», a-t-il assuré signifiant que même si le  pays boxe au-dessus de sa catégorie, le civisme fait encore défaut. Il en veut pour preuve, le fait que seulement 6,99% de la population se soit fait vacciner. Bien loin de la cible dont le pourcentage a été revu à la hausse (60%). Ci-dessous, le discours à la Nation du 16 août 2021.

Le chef de la l’Etat gabonais lors de son discours à la Nation, le 16 août 2021. © Com présidentielle

 

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

La sagesse populaire célèbre, à travers ses adages, l’union comme gage de réussite. L’union fait la force, dit-on.

L’histoire de l’humanité nous enseigne que les plus belles réalisations, les plus grands exploits, qu’ils soient individuels ou collectifs, sont le fruit d’une étroite collaboration entre des personnes qui ont une même vision, un même objectif.

Dans notre pays le Gabon, lorsque l’État et la Nation sont unis, nous obtenons le succès.

En effet, quelques figures gabonaises, connues ou inconnues du grand public, ont vu leurs talents et compétences se développer grâce au soutien et à l’accompagnement de l’État.

C’est le cas d’Anthony, premier vice-champion olympique de notre Histoire. Il y a trois semaines environ, il portait haut les couleurs du Gabon lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo.

Ou de Cynthia, éco-garde, l’un des 600 que compte notre pays. Elle a pu concrétiser sa vocation grâce à ce corps d’excellence, créé par l’État gabonais et qui, aujourd’hui, est pris comme modèle partout en Afrique. Ainsi, chaque jour, Cynthia a l’opportunité de vivre sa passion en veillant sur la préservation du formidable capital forestier que nous a légué la Nature.

Ou encore de Diane, anciennement sans emploi, qui a bénéficié du programme PRODECE, conduit par l’Office National de l’Emploi et qui, occupe désormais un poste d’ouvrière qualifiée dans une entreprise spécialisée dans le bois. Implantée dans la Zone économique spéciale de Nkok, classée numéro un dans le secteur du bois en 2020, l’implantation au Gabon de cette entreprise est le fruit et l’accompagnement des efforts de l’État pour diversifier notre tissu économique et renforcer l’attractivité de notre pays.

Nous pouvons également citer Nathan-Blaise, ce jeune gabonais qui a obtenu son baccalauréat à 14 ans. Aujourd’hui, il poursuit des études en cybercriminalité dans l’une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis grâce à une bourse octroyée par l’Etat.

Cynthia, Anthony, Diane, Nathan-Blaise. Quatre exemples, quatre modèles parmi des centaines et des centaines de milliers – parfois célèbres, le plus souvent anonymes – qui montrent que le Gabon réussit quand l’Etat et la Nation sont unis.

Aussi, devons-nous nous affranchir de cette perception erronée, malheureusement tenace, qui prône la séparation.
Il n’y a pas d’un côté l’État, constitué de quelques personnes, d’une élite ; et de l’autre, la Nation, constituée du plus grand nombre.

Non. L’État, comme la Nation, c’est Vous ! C’est Nous ! Ce que fait l’État, c’est pour la Nation. C’est pour Vous, c’est pour Nous.

État et Nation fonctionnent main dans la main. Solidaires et unis. Avec un même objectif : la réussite de notre Pays.

Mes très chers compatriotes,

L’union fait la force.

Il y a quelque temps un haut diplomate de l’ONU a déclaré : « Le Gabon est un petit pays par la population. Mais c’est un pays qui boxe au- dessus de sa catégorie ».

C’est un fait. Nous ne sommes « que » deux millions d’habitants. Un petit pays en somme par la taille de notre population. Mais par nos réalisations par nos ambitions, nous sommes un grand pays. « Nous boxons au-dessus de notre catégorie ».

Il est ainsi concernant l’environnement. Le Gabon, notre Gabon, est, à l’échelle planétaire, l’un des pays les plus engagés et les plus efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui est le « combat du siècle ».

Il est également l’un des rares déclaré « carbone négatif ».
Il séquestre annuellement 140 mille tonnes alors qu’il n’en émet que 35 mille tonnes. Avec une différence de plus de 100 mille tonnes chaque année, l’action du Gabon est déterminante pour l’avenir de l’humanité toute entière.

Ce rôle primordial vient d’être reconnu au niveau international. Pour la première fois, un pays occidental, en l’occurrence la Norvège, décide d’octroyer un fonds à un pays africain pour son rôle dans la protection des forêts. Et ce pays, c’est le Gabon !

De la même manière, il y a deux semaines environ, l’UNESCO a inscrit le Parc national de l’Ivindo au Patrimoine mondial de l’Humanité. Il est, après celui de la Lopé, le deuxième Parc national de notre pays à être ainsi consacré.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Pour ce qui est de la parité, le Gabon notre Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes dans la vie publique.

Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes.

C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité.
C’est aussi une question d’efficacité. Un Pays, pour être compétitif et aller de l’avant, doit identifier ses meilleurs talents et les coopter, sans distinction de genre. En tout cela, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Un autre domaine qui mérite d’être évoqué ici est celui de la recherche. Le Gabon, notre Gabon, n’a pas démérité en matière de recherche scientifique. Il abrite l’un des rares laboratoires de type P4 en Afrique, mondialement reconnu: le Centre international de recherche médicale de Franceville.

Cette institution, qui fait l’admiration de la communauté scientifique mondiale, est la surface émergée de l’iceberg. Notre pays compte en effet une pléthore de scientifiques d’excellent niveau. Et c’est sur notre territoire que sont menés de nombreux travaux de recherche sur plusieurs maladies virales. Des travaux dont dépend en partie l’avenir de notre Humanité.

Oui, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Au niveau diplomatique, Le Gabon, notre Gabon, est également un acteur majeur sur la scène internationale. En témoigne la série de succès diplomatiques remportés récemment : présence du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ou encore chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain.

Encore récemment, fin juillet, le FMI a renouvelé sa confiance au Gabon en lui accordant un prêt qui permettra de bâtir l’avenir dans la sérénité.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Sur le plan sanitaire, le Gabon, notre Gabon, est un champion continental en matière de riposte face à la Covid-19. Il est l’un des pays africains où le taux de guérison face au virus est des plus élevés et le taux de létalité, c’est-à-dire de mortalité due au virus, des plus faibles.

Grace à l’efficacité de notre système de santé, à la stratégie adoptée, au sens de l’anticipation et à votre implication dans le respect des mesures prônées, nous avons vaincu les deux premières vagues épidémiques.

Par ailleurs, toujours sur le plan continental, le Gabon est l’un des pays où la protection sociale est la mieux assurée. Le malade est ainsi pris en charge par la solidarité nationale, grâce à une institution publique, la CNAMGS, qui place l’humain au cœur de ses actions, d’autant plus en période difficile.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises et Gabonais, pouvons et devons en être fiers.

Gabonaises, Gabonais,

Ce ne sont là que quelques exemples qui prouvent, à suffisance, que notre Pays est un grand Pays. Le Gabon est respecté dans le monde. Et il est, à bien des égards, envié ailleurs en Afrique. C’est pourquoi nous pouvons et devons être fiers. Fiers d’être Gabonais.

Cela ne signifie pas pour autant que, chez nous, tout va pour le mieux. Cela signifie que chaque année, nous avançons, nous progressons. Que nous sommes sur la bonne voie. Que nos succès sont plus importants que nos échecs.

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’emploi.

Grâce à l’accélération de la diversification de notre économie, grâce à la politique de transformation sur place de nos matières premières – prélude à notre industrialisation –, grâce au développement de nouvelles filières, respectueuses de l’environnement, nous sommes en train de créer les emplois dont notre pays a besoin. Le Gabon doit devenir le pays du plein emploi !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’éducation.

Grâce à la réforme de la formation technique et professionnelle, l’écart, hier abyssal, entre l’offre d’éducation et les besoins réels sur le marché du travail, sera progressivement comblé. Nous avons radicalement changé de paradigme.

Il ne s’agit plus de former pour former ou de délivrer un diplôme, mais de former pour acquérir une compétence et trouver un travail, condition sine qua non d’une vie digne et épanouie. Le Gabon doit devenir un pays leader en matière de formation !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’infrastructures.

Sous l’effet du Plan d’Accélération de la Transformation, le P.A.T, le Gabon se transforme. Les routes sont réhabilitées, la Transgabonaise, longtemps qualifiée de « serpent de mer », sort de terre. Et de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques vont bientôt voir le jour, reléguant au rang de souvenirs les délestages qui perturbent notre quotidien.

Le Gabon doit devenir l’un des pays d’Afrique les mieux équipés en termes d’infrastructures !

Mes chers compatriotes,

Je le dis et le redis, nous pouvons être fiers de notre Pays. Fiers de ce qu’il est. Fiers de ce qu’il accomplit. Fiers de sa trajectoire qui nous promet des jours radieux.
Être fiers de son Pays, c’est l’aimer. Aimer son pays, c’est être patriote. Être patriote, c’est communier dans la fraternité avec ses concitoyens. Les respecter, prendre soin d’eux, c’est aussi faire preuve de civisme.

Le civisme est une valeur fondamentale. Elle est la condition du vivre-ensemble, le ciment d’un seul et même peuple.

Le civisme, c’est également le respect que chacun doit témoigner à l’égard de l’action de l’Etat, des pouvoirs publics.

Or, et je le déplore, trop souvent, l’incivisme de quelques-uns sape les efforts consentis par le plus grand nombre.

Lorsque le bassin versant de Batavéa est nettoyé par les services de l’Etat et que le lendemain, des concitoyens y jettent de nouveau des ordures, engendrant des inondations dans certains quartiers, c’est de l’incivisme.

Lorsque les services de l’Etat rénovent des amphithéâtres à l’Université Omar Bongo Ondimba et que quelques semaines plus tard, ces mêmes amphithéâtres sont vandalisés par des individus irresponsables, empêchant ainsi la tenue des cours et examens, c’est de l’incivisme.

Lorsque des constructions anarchiques viennent empiéter sur le domaine public, entravant la bonne circulation des piétons en les mettant ainsi en danger, c’est de l’incivisme.

Nous devons être conscients que notre Pays ne peut réussir que si la Nation, dans son entièreté, est aux côtés de l’Etat. Qu’elle le soutient. Qu’elle ne sape pas ses efforts. La division conduit à l’échec. Et personne, aucun d’entre nous, n’y trouve son intérêt. A l’inverse, l’union fait la force !

Heureusement, ces contre-exemples, que je viens d’évoquer, ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit de la majorité des Gabonaises et des Gabonais.

Année après année, les journées citoyennes, dont l’objectif est d’améliorer, de manière communautaire et participative, nos espaces de vies, réunissent toujours plus de personnes, preuve que le civisme est une valeur d’avenir au Gabon.

Gabonaises, Gabonais,

A l’heure où l’épidémie de la Covid-19, que nous avons courageusement et efficacement combattue jusqu’à présent, menace de repartir en raison de l’apparition de nouveaux variants, plus contagieux, faire preuve de civisme, c’est aussi se faire vacciner. La vaccination étant le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus.

Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs centaines de milliers de vaccins prêts à être administrés. Or, à ce jour, seuls 71 000 d’entre vous se sont fait vacciner. C’est encourageant mais encore nettement insuffisant.

C’est pourquoi il est de votre devoir, je dirais national, de vous faire vacciner. Outre le fait de vous protéger et de protéger les autres, vous contribuez à préserver l’économie de notre pays.

Il nous faut atteindre le chiffre de 60% de la population vaccinée afin d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à la Covid-19.

Une économie qui supporterait difficilement de nouvelles mesures contraignantes, tel le confinement, que nous devons à tout prix éviter.

Par conséquent, mobilisez-vous ! Vaccinez-vous ! Aujourd’hui, ça n’est pas seulement un geste médical. C’est aussi un acte civique et patriotique.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

Ce 17 août 2021 marque le 61ème anniversaire de l’Indépendance de notre cher pays.

Ce grand jour est l’occasion de nous souvenir de celles et ceux qui nous ont précédés et qui nous ont légués des fondations solides. Je parle en particulier de nos Pères fondateurs à qui nous devons tant.

Mais ne l’oublions pas. L’indépendance d’un Pays n’est pas une chose acquise une fois pour toute.
C’est un combat de tous les jours. Ce combat, il nous appartient à nous, générations actuelles et futures, de le mener. De le gagner.

Nous ne le gagnerons durablement que si nous restons unis, solidaires, Etat et Nation, loin du poison de la division et de la partition que certains irresponsables tentent d’instiller.

L’Union est la condition, non seulement de la réussite de notre Pays, mais aussi de sa survie.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Union est, aux côtés du Travail et de la Justice, le premier des trois termes qui constituent la devise de notre Pays.

Car c’est l’union qui fait la force. Et notre force réside dans le collectif !

Mes très chers compatriotes,

En ce 17 août 2021, je vous souhaite, à tous et à toutes, une joyeuse fête de l’Indépendance.

Que Dieu vous protège et veille sur notre Pays. Que Dieu vous bénisse.
Et que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Et Serge Makaya assure que les français continuent de se moquer des gabonais avec leurs sosies d’Ali Bongo bien MORT à Riyad en octobre 2018.

    Serge Makaya fait aussi son discours à la nation gabonaise pour lui dire de ne même pas essayer de perdre du temps avec la mascarade électorale présidentielle qui se prépare au Quai d’Orsay.

    Ali Bongo est mort. Les élections présidentielles queles que les français veulent nous imposer, c’est juste pour nous imposer leur nouvelle mascotte ou valet qui risque encore d’être un Bongo: le marocain Nourredine ou le congolais Junior.

    ARRÊTEZ D’ETRE AVEUGLES MES FRÈRES ET SOEURS GABONAIS. OUVREZ LES YEUX SUR LE CINÉMA QUE NOUS IMPOSE ENCORE LES MÊMES FRANÇAIS QUI SE FOUTENT ÉPERDUMENT DU BIEN ÊTRE DES GABONAIS. TOUT CE QU’ILS VEULENT,C’EST DE CONTINUER À BIEN SE SERVIR DU GÂTEAU GABONAIS.

    Nous pouvons très bien faire une révolution sans effusion de sang au Gabon. Il suffit de se mettre TOUS d’accord pour libérer enfin notre pays du joug de la nébuleuse francafrique. C’est notre UNION qui pourra libérer totalement notre pays.

  2. Julien dit :

    Discours certainement préparé depuis Paris. Effectivement, le Gabon est un grand pays, je dirai même plus un très grand pays de par ses richesses naturelles. Mais certainement pas sur le plan humain. De ce côté on est Très pauvre malheureusement: 2 millions d’habitants à peine. Mais pays effectivement extrêmement riche. Une richesse qui, malheureusement, ne profite guère à la population, mais uniquement à un groupuscule d’hommes et de femmes qui dont avides de richesses.

    ARRÊTEZ avec vos discours à la Con,messieurs les français. Aujourd’hui, cela FAIT 61 ans que vous nous ridiculisée avec cette indépendance de façade. ARRÊTEZ SVP CE SPECTACLE AFFLIGEANT POUR NOUS GABONAIS.

  3. Gayo dit :

    On aurait aimé que toi qui est la tête du pays soit aussi un modèle de travail acharné et réussite pour tous comme Anthony et les autres. Ca aurait eu plus d’impacte pour le Gabon car tu es connu de tous. Mais hélas, on te connait beaucoup plus pour ton manque de probité, ta paresse, ta fraude, ta facilité a t’accommoder d’un pouvoir illégitime, gagné grâce a la corruption de l’administration, des méthodes injustes, déloyales et brutales, la mégalomanie, médiocre en tout: politique, musique, école ou tu t’ai essayé, tu dirige un pays qui a cruellement besoin de modèles de probité, d’esprit de travail, de persévérance, de loyauté, etc. Toi qui n’a aucune réussite a nous présenter qui soit le fruit de tes qualités intrinsèques et qui ne nous rappelle l’avantage d’être le fils du dictateur qui a mené une politique injuste qui a fait glisser le pays.

  4. Didier dit :

    DU blablabla comme chaque année.

  5. Irène ONDO dit :

    On peut relire tous les discours de ce rigolo d’usurpateur depuis 2009, on dé&couvrira qu’aucune promesse n’a été tenue. Que du vent.

  6. Le Patriote dit :

    Une grande évolution cette fois-ci : le prince n’a pas fait de promesses. Peut-être a-t-il compris que les Gabonais ne se nourrissent plus seulement de bonnes paroles mais des actes ?

    Par ailleurs, il a vanté l’égalité hommes-femmes pour ne pas dire parité hommes-femmmes, mais il a omis de dire un mot sur l’égalité entre ethnies du Gabon : cela signifie-t-il que l’égalité des chances n’est plus à la mode ?

  7. Lavue dit :

    Ils ne parviennent même plus à faire des mises en scène réussies. Après un discours aussi creux que ridicule qui fait du Gabon un pays qui jouerait dans la cour des grands et qui a brillamment contenu la très grave pandémie de COVID-19 qui a sévi au Gabon, on prolonge malgré tout l’état d’urgence de 45 jours et on annonce une 3ème vague qui risquerait de décimer les 2 millions de Gabonais que nous sommes. On veut faire sérieux en jouant abusivement avec les peurs, et maintenir l’espoir de continuer à recevoir l’appui financier étranger. Les questions économiques, la perte d’emplois occasionnée par le COVID-19, les restrictions stupides et abusives des libertés individuelles ont été simplement évitées. Même la France , »la Métropole » qui a été 100 fois plus touché que le « Département Gabonais d’Afrique a arrêté des mesures qui ont pris en compte la donne économique.

    Le comble de ce discours vide c’est la le débat qui a suivi organisé avec les seuls membres du Gouvernement et les ambassadeurs retenus pour faire l’éloge du prince visiblement affaibli par la maladie. C’est bien dommage pour la crédibilité de la télévision gabonaise, mais surtout du régime. Ya rien de plus crédible que la confrontation d’idées. Si on a peur de l’opposition, on pouvait au moins convier les membres de la société civile, les universitaires, les syndicalistes (pourquoi pas). C’est comme ça que ça se passe dans les grands pays parmi lesquels ALI BONGO prétend jouer dans la même cour.

    On fait lire à ce monsieur des discours de plus en plus nuls, qui démontrent clairement qu’ils ne proviennent pas de lui. De toute façon il est difficile d’imaginer qu’il aurait pu en rédiger avec plus de substance, lui qui ne peut plus écrire de la main droite.
    Si ALI BONGO regarde la place du Gabon dans le classement mondial de l’indice du développement humain, du PIB du pays, du développement industriel , agricole, militaire, universitaire, j’en passe, le pauvre comprendra bien que le Gabon est très très loin de jouer dans la cour des grands de ce monde. Avancer de tels propos est simplement ridicule et démontre à quel point ce monsieur est déconnecté de l réalité.

    Qui peut contredire?

    Je me demande si les Gabonais sont fiers de leur actuel, je pense qu’ils méritent beaucoup mieux

  8. Belossi dit :

    Le Gabon est mort depuis….Dieu,nous t’avons fait quoi?Pourquoi subir cela?Reviens nous aider Seigneur écoute les pleurs de tes enfants.

  9. Belossi dit :

    Le sanglier ne s’est dit gras,ce sont les consommateurs qui le constate.

  10. Belossi dit :

    Le sanglier ne s’est jamais dit gras,ce sont les consommateurs qui le constate.

  11. Belossi dit :

    Le sanglier ne s’est jamais dit gras,ce sont les consommateurs qui le constatent.

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