Les agents de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), en cours de liquidation, ont manifesté au Trésor public, le 28 juillet à Libreville. Réclamant le paiement de leurs droits, ils ont sollicité l’implication personnelle d’Ali Bongo dans ce dossier.

Les agents de l’Anageisc, ici en février 2019, implorent Ali Bongo de se pencher sur le cas. © D.R.

 

Plongés dans la précarité depuis la suppression de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), les agents de cette structure sont dans le désarroi. Ils ont organisé un sit-in à l’entrée du Trésor public, le 28 juillet à Libreville, pour réclamer le paiement leurs droits.

«Nos droits et indemnités transactionnelles sont toujours bloqués au niveau de la DGBFIP (Direction générale du budget et des finances publiques, ndlr)», a regretté le porte-parole des agents de l’Anageisc. «A ce jour, nous ne savons pas dans quel bureau se trouvent nos dossiers», a poursuivi Campagne Biffo sur Gabon 1re.

Responsable de la gestion et de l’exploitation des infrastructures sportives et culturelles au Gabon, l’Anageisc a été supprimée en novembre 2018. Depuis, les mesures d’accompagnement des agents n’existent que de nom. Désemparés et ne sachant visiblement plus à quel saint se vouer, les agents sollicitent l’aide du chef de l’Etat. «Nous demandons à papa Ali Bongo de nous aider. Nous faisons partie de cette agence, que vous avez vous-même créé», a déclaré un agent au bord des larmes.

Mis au courant de la situation, le liquidateur de l’Anageisc a invité les manifestants à prendre leur mal en patience, car leurs dossiers sont en cours de traitement. «Je sais pourquoi ces agents sont au Trésor, mais une pression supplémentaire n’arrangera rien», a estimé Jean-Frédéric Ndong Ondo.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Votre Ali Bongo que vous implorez est décédé à Riyad en octobre 2018. Le Gabon est gouverné actuellement par sa femme Sylvia et son fils adoptif Nourredine. Maintenant vous savez tout. Le Gabon, pour le moment, est un pays PARANORMAL. A NTARE NZAME!!!

  2. Bonjour mon cher Serge Makaya !
    Excusez moi de vous dire que vous utilisez un nom d’emprunt pour ne pas être démasqué. Comment cela se fait-il que dans tous vos écrits, vous ne parlez que du décès de Mr Ali Bongo avec pour logo : A NTARE NZAME ? Il ne vous est pas interdit, en tant que gabonais d’appartenir à un parti politique d’opposition pour espérer prendre la gouvernance du pays ou bien de vous présenter à la prochaine élection présidentielle. Moi, qui vous écris aujourd’hui, je n’appartiens à aucun parti politique ni de la majorité ni de l’opposition et je me sens neutre, d’une neutralité absolue.Mais, frère, Serge, vous abusez quand même. Vous nous fatiguez avec votre slogan : Ali Bongo est mort à RIYAD en octobre 2018. Selon vous, le Bongo que tout le monde voit à la télé est un sosie aidé par la France et le Maroc.Pourquoi ne pas vous adressez aux deux pays concernés plutôt que de nous fatiguer avec votre Bongo est décédé à RIYAD en octobre 2018 ? Attention, cher frère ancien agent du B2 car vous pouvez être démasqué et cela
    risque de vous porter préjudice. C’est un conseil fraternel.

  3. Il n’y aura pas de suite ….
    C’est une lettre morte.
    Il est sourd et muet….
    Si c’est Ali que vous avez voté alors vous êtes foutu.
    Si c’est Ping alors adressez vous au seul vrai President.
    Allez voir le président Ping il trouvera une solution.

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