Les étudiants gabonais vivant au Maroc, en Tunisie, en France, aux États-Unis et en Russie sont dans une situation de détresse financière depuis plusieurs mois. Une situation due au retard de paiement par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). 

© Gabonreview/Shutterstock

 

Ils sont nombreux les étudiants gabonais vivant à l’étranger, précisément au Maroc, en Tunisie, en France, aux États-Unis et en Russie à se plaindre du comportement de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). En effet, depuis quatre à sept mois pour les uns, voire un an pour d’autres, ces étudiants boursiers n’ont pas perçu leurs allocations d’études. 

Certains se retrouvent dans une situation de détresse financière croissante, selon Échos du Nord. Des retards à répétition de paiement de bourse mettant nombreux d’eux dans une situation de précarité certaine. Car à l’étranger, la bourse constitue la principale source de revenus pour ces étudiants. Mais, ces retards de paiement entravent leur parcours universitaire et perturbent leur situation sociale. Ils accumulent des impayés de loyer et ont des difficultés à s’alimenter. 

D’après l’agence en charge des assurances des étudiants gabonais au Maroc, «Les demandes de remboursement sont suspendues à cause des soucis avec l’ANBG. Elle n’a pas encore envoyé les fonds nécessaires aux assurances pour qu’ils puissent couvrir les frais médicaux des étudiants. Quand bien même nous avons fait le nécessaire». Cette situation impacte vraiment sur la vie des étudiants gabonais à l’étranger. 

Quelques-uns d’entre eux sont obligés de lancer des alertes sur les réseaux sociaux afin de comprendre qu’est-ce qui est à l’origine des retards. Malgré le changement à la tête de l’ANBG, les problèmes demeurent. Aussi, en dépit des multiples alertes auprès de cette institution rien n’a changé. Une situation ayant poussé plusieurs étudiants à interrompre les études et rentrer au pays faute de moyens. Pour d’autres les parents sont obligés de se saigner afin que leurs progénitures poursuivent les études. Les autorités de la Transition devraient se pencher aussi sur ce problème afin que ces étudiants gabonais disséminés à travers l’Afrique, l’Europe et les Amériques acquièrent leur dignité. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    C’est votre chanson la félicité, la dignité, pendant 14ans les étudiants gabonais n’avaient pas la bourse,Les Bongos sont parti ,ils ont laissé votre pays.Vos putschistes parlent des mots ou expressions qu’ils ne connaissent même la signification.
    Ou sont passé les fameux milliards qui seraient retrouvés dans les résidences des Bongos ?
    Soyez déterminé à SANCTIONNER olingui et sa bande dans les URNES l’année prochaine 2025.Ne faites pas cette ERREUR d’élire quelqu’un qui l’a pour ses intérêts et sa bande.
    C’est mieux d’élire même un analphabète que olingui.

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