Le lycée privé Mbélé, notamment sa succursale d’Angondjé, alimente la chronique depuis quelques jours. Des élèves de cet établissement, réputé pour ses bons résultats aux examens et concours, ont visiblement dépassé les bornes du compréhensible, violant et laissant pour morte leur condisciple de 16 ans. Joint au téléphone, l’établissement invoque une enquête en cours, il reste néanmoins qu’il ne confirme pas cette affaire et indique qu’elle aurait eu lieu hors de l’établissement. Pendant ce temps, des voix s’élèvent pour dénoncer un haut gradé des corps habillés qui entraverait l’enquête.

Les autorités sont invitées à faire la lumière, en toute impartialité, sur cet acte ignoble du lycée privé Mbélé qui n’honore personne. © D.R.

 

Depuis le début de semaine, une sordide affaire de mœurs alimente la chronique sur la toile et les réseaux sociaux gabonais. Un groupe d’élèves du lycée privé Mbélé d’Angondjé, 10 précisément, raconte-t-on, auraient drogué puis violé, et laissé inconsciente leur camarade de classe âgée de 16 ans. L’affaire fait grand-bruit dans la capitale d’autant plus qu’un colonel, en activité dans les corps habillés, entraverait la procédure judiciaire engagée pour déterminer les tenants et les aboutissants de ce drame.

Que s’est-il passé au lycée privé Mbélé d’Angondjé ? Les réseaux sociaux rapportent depuis quelques jours une ignoble affaire de violence sexuelle en bande perpétrée par de jeunes élèves sur leur camarade de 16 ans qu’ils auraient préalablement droguée. 10 élèves d’une même classe de terminale, précisent les sources, auraient en effet abusé sexuellement de la jeune fille, chacun à son tour. 

Ils auraient donc séquestré et abusé de la mineure durant toute une nuit et auraient ensuite transporté la jeune fille, inerte et à demi nue, dans une broussaille du Cap Santa Clara. 

À la découverte de l’affaire, certains membres de ce groupe ont été interpellés, mais pas d’autres. On parle en effet de quatre présumés co-auteurs de cet acte odieux qui auraient été interpellés par les services de la police judiciaire. Malheureusement, indiquent des sources, un colonel entravait ladite procédure et userait de son autorité, de ses relations pour extraire son fils nommément cité par les autres co-auteurs comme élément clé de cet abus en réunion. 

Dans le même temps, un communiqué attribué au Bureau exécutif national de la Coordination des associations des parents d’élèves a dénoncé ces abus sexuels en groupe perpétrés par ces candidats à la prochaine session du Baccalauréat.

Condamnant avec «la plus grande énergie les agissements pervers et criminels de ces élèves présentant un danger pour tous les établissements scolaires du Gabon», la Coordination a invité les autorités compétentes à faire toute la lumière, en toute impartialité, sur cet acte ignoble qui n’honore en rien les parents.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Malho dit :

    Les gaillards !! 😅 😅 😅 Ils ont appliqué tout ce qu’ils voient dans les films. La loi du talion n’a pas été abolie. Il suffit que si d’avanture, cette affaire n’allait pas à son terme par la condamnation de ces voyous, que les parents de la victime aillent envoyer un sort chez un nganga pourque ces violeurs pourrissent par leur sexe pourque in finé, ils apprennent la leçon qu’on ne blague pas avec la vie d’autrui.

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Il faut confondre aussi ce « colonel » cela signifie quoi, qu’il est au dessus de la loi ? Seigneur JESUS quel est ce pays ou ceux qui sont censés montrer le bon exemple s’illustre par un désordre. En tout cas trop c’est trop ce phénomène s’amplifie et si maintenant les force de l’ordre s’en mêle maladroitement nous disons non non et non. Amen.

  3. Kobbe dit :

    Tel cas malheureux de viol ne peut que être que propre à une nation perméable à toute influence externe dans laquelle la moralité est déja perdue, dans un pays avec des loi endormies qui ne suivent pas l’évolution du temps tel cas criminel est frequent. Internet, sexe gratuit aux captifs culturels.

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